Le rapport Statistiques canadiennes sur le cancer révèle une baisse du taux de mortalité par cancer
La mesure du rendement joue un rôle crucial dans l’amélioration du système de lutte contre le cancer; les travaux du Partenariat relatifs au rendement du système enrichissent le dialogue
28 mai 2012
Des données tirées du rapport Statistiques canadiennes sur le cancer 2012, publié récemment, révèlent que même si le cancer demeure la principale cause de décès au Canada, des progrès sont réalisés : le taux global de mortalité par cancer a diminué de 21 % chez les hommes et de 9 % chez les femmes entre 1988 et 2007.
Le rapport, produit annuellement par la Société canadienne du cancer en collaboration avec l’Agence de la santé publique du Canada et Statistique Canada, fait le point sur l’incidence, la mortalité, la survie et la prévalence en matière de cancer et sur le risque d’être atteint de cancer ou d’en mourir. La consignation et le suivi systématiques de ces statistiques constituent un élément essentiel à la compréhension des progrès réalisés dans la lutte contre le cancer, une démarche que le Partenariat appuie lui aussi au moyen de ses rapports annuels sur le rendement du système.
« De bonnes données et des analyses solides sont essentielles à l’amélioration des résultats de la lutte contre le cancer », a déclaré la Dre Heather Bryant, vice-présidente de Lutte contre le cancer du Partenariat canadien contre le cancer. « Les travaux du Partenariat relatifs à la détermination et à la mesure d’indicateurs de rendement supplémentaires servent de complément aux rapports de la Société canadienne du cancer, car ils visent à mettre en évidence les domaines du continuum de la lutte contre le cancer dans lesquels des travaux approfondis contribueraient à accélérer les progrès. »
Considérés comme un élément fondamental de la mise en œuvre de la stratégie canadienne de lutte contre le cancer, les travaux du Partenariat relatifs au rendement du système ont permis de définir clairement des objectifs pour les cinq prochaines années. Le Partenariat continuera de collaborer avec les partenaires du système, dont les représentants des programmes et des organismes provinciaux relatifs au cancer, afin d’améliorer et d’accroître la production de rapports sur le rendement du système, notamment en élaborant de nouveaux indicateurs pour faire en sorte que tous les aspects du rendement du système de lutte contre le cancer – de la prévention et du dépistage aux soins de fin de vie, en passant par le traitement et la survie – soient mesurés.
En outre, le Partenariat collabore à l’élaboration d’une perspective globale de la manière dont les besoins de la population et des patients sont satisfaits. De nouvelles mesures sont en cours d’élaboration en vue d’évaluer la qualité de l’expérience des patients tout au long de leur cheminement relatif au cancer. De plus, des analyses seront effectuées afin d’examiner la manière dont les besoins de populations précises, notamment les habitants des régions rurales et éloignées, sont satisfaits dans le système de lutte contre le cancer. D’autres indicateurs permettront d’examiner à quel point l’utilisation des ressources est efficace dans la prestation des services de lutte contre le cancer.
Le but consiste à mettre en place un ensemble principal d’objectifs de rendement et de repères convenus et fondés sur des données probantes en matière de lutte contre le cancer à l’échelle du pays d’ici 2017. De plus, des initiatives précises devraient être définies à court terme afin de favoriser l’amélioration de la qualité.
« La clé de la réussite des démarches du Partenariat relatives au rendement du système est liée au fait que celles-ci sont motivées par la vision commune et la participation des partenaires de la lutte contre le cancer de l’ensemble du pays », a affirmé le Dr Terry Sullivan, président du groupe consultatif sur l’amélioration de la qualité et le rendement du système du Partenariat. « Le Partenariat rassemble les autorités provinciales en matière de cancer et les dirigeants cliniques et sert de catalyseur, mais c’est la reconnaissance de la valeur des indicateurs et des repères par les intervenants provinciaux qui le fait avancer. »