Stratégie sur le cancer / Priorités stratégiques / Priorité 3

Priorité 3 : Offrir des soins de grande qualité dans le cadre d’un système durable et de calibre mondial

Plus n’est pas toujours mieux lorsqu’il s’agit de traiter le cancer. Les soins doivent être fondés sur les meilleures données probantes ainsi que sur les valeurs et les préférences de chaque personne.

Mesure 1

Établir des pratiques exemplaires et des normes pour la prestation de soins et promouvoir leur adoption

Mettre en œuvre des soins pluridisciplinaires

Mesure 2

Éliminer les pratiques qui n’apportent guère de bienfaits et adopter les pratiques à valeur élevée

Optimiser les soins en fin de vie
Optimiser le dépistage et le suivi approprié

Mesure 3

Concevoir et mettre en œuvre de nouveaux modèles de soins

Étendre les modèles de soins

Sélectionnez le territoire de compétence pour voir les progrès :

Mettre en œuvre des soins pluridisciplinaires

Chaque province et chaque territoire a fourni son propre contenu et mesure cet indicateur différemment. En raison de ces différences, les données ne peuvent être comparées entre les territoires de compétence. Les tableaux de données et les annexes techniques sont disponibles sur demande. Les références pour les renseignements portant sur l’ensemble du pays sont affichées en ligne.

Pourquoi nous nous concentrons sur les soins pluridisciplinaires
Patient, aidant, aidant désigné, professionnel de la santé

Les personnes atteintes du même cancer reçoivent souvent des traitements différents en fonction de leur équipe soignante et de leur lieu de résidence. Ces différences peuvent être réduites en fixant des normes pour des soins de haute qualité¹.
Le recours à des équipes pluridisciplinaires est un élément important des soins de haute qualité^2,3. Une équipe de soins pluridisciplinaires est un groupe diversifié de professionnels de la santé de différentes spécialités travaillant ensemble pour fournir des soins et un soutien coordonnés et axés sur la personne.
La prise en charge pluridisciplinaire est particulièrement importante pour les cancers complexes tels que le cancer du rectum chez l’adulte^2,4-6 ou pour tout type de cancer chez l’enfant^7,8. Ces patients obtiennent souvent de meilleurs résultats lorsqu’une équipe de différents types de fournisseurs de soins de santé (p. ex. un chirurgien, un radio-oncologue, un oncologue médical, un pathologiste, un radiologiste, des infirmières, etc.) travaillent ensemble sur les recommandations de traitement.
Il n’y a pas toujours d’équipes pluridisciplinaires dans les zones rurales et éloignées. Les soins virtuels peuvent aider les gens à accéder à ces équipes sans avoir à se déplacer dans les centres urbains. Les soins virtuels peuvent également aider les fournisseurs de soins de santé des zones rurales/éloignées à accéder à l’équipe pluridisciplinaire et à y participer.
Il est important que les équipes pluridisciplinaires fournissent des soins sécurisants sur le plan culturel, tant dans les zones urbaines que dans les zones rurales ou éloignées.

Ce que nous voulons réaliser

Participation d’équipes pluridisciplinaires à la détermination du traitement de toutes les personnes atteintes d’un cancer qui pourraient tirer profit de cette approche des soins; participation de l’équipe au moment du diagnostic et tout au long du parcours de la personne face au cancer, le cas échéant.
Amélioration de l’accès aux équipes pluridisciplinaires pour les personnes vivant en dehors des zones urbaines par le biais du recours aux soins virtuels Il s’agit notamment d’aider les Premières Nations, les Inuits et les Métis vivant dans des régions rurales et éloignées à accéder à des soins virtuels sécurisants sur le plan culturel lorsque cela est possible.

Ce que cela signifierait pour les personnes vivant au Canada

De meilleurs soins contre le cancer, une meilleure expérience pour le patient et de meilleurs résultats.
L’adoption réussie de normes de soins de haute qualité dans un secteur du système de soins contre le cancer ouvrirait la voie à des changements visant à améliorer les soins dans d’autres secteurs.

Mettre en œuvre des soins pluridisciplinaires

Où nous en sommes aujourd’hui

Proportion de chirurgiens pratiquant la chirurgie du cancer du rectum dont au moins les deux tiers des cas de patients ont été présentés à une conférence de soins pluridisciplinaires (CSP) en 2020
Chirurgiens dont au moins deux tiers des cas de patients ont été présentés à une CSP: 83,3 %. Chirurgiens dont tous les cas de patients ont été présentés à une CSP: 55,6 %.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarques :

Vingt-sept chirurgiens, qui ont réalisé en moyenne un minimum de cinq interventions chirurgicales pour le cancer du rectum par an en 2019 et 2020, ont reçu le questionnaire d’enquête (un questionnaire conçu localement par le groupe sur la chirurgie des tumeurs du rectum pour recueillir des données sur leurs pratiques en matière de CSP). Dix-huit ont répondu, soit un taux de réponse de 67 %. Cependant, les répondants représentaient 90 % du nombre d’interventions chirurgicales pour le cancer du rectum en 2019 et 2020 pour tous les chirurgiens ayant reçu le questionnaire d’enquête.
Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.

Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Donner la priorité à l’accès aux soins pluridisciplinaires, car c’est le meilleur moyen de garantir que les personnes atteintes d’un cancer bénéficient d’un examen précis de leur cas par tous les prestataires experts.
Sensibiliser les personnes atteintes d’un cancer pour qu’elles sachent qu’elles peuvent demander un examen par une équipe de soins pluridisciplinaires.

Situation actuelle

Les personnes atteintes d’un cancer du rectum tirent profit des soins pluridisciplinaires car le traitement standard comprend généralement une intervention chirurgicale, une chimiothérapie et une radiothérapie. Plusieurs facteurs cliniques et tumoraux influent sur les décisions relatives à l’administration de ces traitements et à leur séquence. Il est donc important que des experts de chaque domaine participent à la prise de décisions pour s’assurer que le bon plan de traitement est élaboré.
L’examen de la pathologie et de l’imagerie par des surspécialistes dans le cadre d’une conférence avec des chirurgiens, des oncologues médicaux et des radio-oncologues améliore le plan de traitement chez un pourcentage des personnes atteintes d’un cancer du rectum pouvant atteindre 25 %.

Nouveaux efforts

Les renseignements découlant de cette enquête (une enquête conçue localement par le groupe de chirurgiens sur les tumeurs du rectum pour recueillir des données sur les pratiques de ses membres en matière de soins pluridisciplinaires) seront utilisés pour éclairer les responsables des soins de santé sur les obstacles recensés dans le recours aux soins pluridisciplinaires, et des stratégies seront mises en œuvre pour améliorer l’accès et aider les chirurgiens à surmonter les obstacles rencontrés dans ce domaine.

Indicateur :

Mettre en œuvre des soins pluridisciplinaires

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de nouveaux patients ayant reçu un diagnostic de cancer du rectum qui ont été vus dans une clinique prenant en charge un siège de cancer particulier de la Saskatchewan Cancer Agency en 2022

66,1 % prise en charge dans une clinique de cancer particulier 33,9 % prise en charge dans une clinique non spécialisée

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services
Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Mettre en œuvre une approche pluridisciplinaire des soins aux personnes atteintes d’un cancer du sein, d’un cancer gastro-intestinal, d’un cancer génito-urinaire ou d’un cancer du poumon en établissant des séances de triage de groupe, des réunions des comités des thérapies du cancer et des cliniques propres à un siège particulier de la maladie.
Cible : Après des discussions lors de séances de triage de groupe propres à un siège particulier de la maladie, la majorité des patients aiguillés pour le cancer du sein, les cancers gastro-intestinaux, les cancers génito-urinaires et le cancer du poumon font l’objet d’une consultation dans une clinique pluridisciplinaire propre à un siège particulier de la maladie.

Situation actuelle

Les plans de triage et de traitement pour la majorité des personnes atteintes d’un cancer du sein, d’un cancer gastro-intestinal, d’un cancer génito-urinaire ou d’un cancer du poumon sont déterminés par chaque médecin plutôt que par un groupe de prestataires de soins pluridisciplinaires. Des réunions pluridisciplinaires sur le triage et le traitement ont été établies ou renforcées pour les quatre grands groupes de sièges du cancer (sein, gastro-intestinal, génito-urinaire et poumon).

Nouveaux efforts

La mise à l’essai de stratégies est en cours afin d’accroître la participation des prestataires de soins aux séances de triage de groupe pour coordonner les soins des personnes atteintes d’un cancer du sein, d’un cancer gastro-intestinal, d’un cancer génito-urinaire ou d’un cancer du poumon.

Indicateur :

Mettre en œuvre des soins pluridisciplinaires pour les patients atteints d'un cancer gastro-intestinal (GI)

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients atteints d'un cancer gastro-intestinal dont le cas a fait l’objet de discussions par une équipe de soins pluridisciplinaire lors d’une conférence de cas avant le traitement

57,4 % en 2019, 58,3 % en 2020, et 64 % en 2021.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
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Notre objectif

Accroître les efforts de suivi des données et donner la priorité à la numérisation des renseignements pertinents sur les patients dans le système ARIA (système de dossiers électroniques des patients atteints de cancer d’Action cancer Manitoba [ACM]).
Normaliser les modèles de collecte de données pour toutes les conférences de cas des groupes sur les sièges de la maladie.
Renforcer les efforts de collaboration entre les présidents des groupes sur les sièges de la maladie.

Situation actuelle

Les conférences de cas GI réunissent des oncologues médicaux, des radio-oncologues, des chirurgiens oncologues, des chirurgiens hépatobiliaires, des pathologistes, des radiologistes, des conseillers en oncologie psychosociale et du personnel infirmier.
Les cas de personnes présentant les diagnostics suivants sont discutés en priorité lors des conférences de cas GI  : cancers du rectum (stades II et III et radiothérapie néoadjuvante dans les 120 jours précédant l’intervention chirurgicale), cancers colorectaux (stade IV et intervention chirurgicale dans l’année suivant le diagnostic), tumeurs neuroendocrines (stades III et IV), cancer du pancréas (tous les stades et intervention chirurgicale dans l’année suivant le diagnostic) et cancer de l’estomac (intervention chirurgicale dans l’année suivant le diagnostic).

Nouveaux efforts

ACM évalue l’état actuel des conférences de cas au sein de ses différents groupes sur les sièges de la maladie et utilise les autres provinces comme point de référence (en comparant des statistiques telles que la fréquence des réunions, le volume de patients et le type de cliniciens présents aux réunions). L’objectif à long terme est de s’appuyer sur les résultats de cette comparaison et de renforcer les efforts de soins pluridisciplinaires d’ACM.

Indicateur :

Mettre en œuvre des soins pluridisciplinaires pour les enfants atteints de cancer

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients pédiatriques atteints de cancer dont le cas a fait l’objet de discussions par une équipe de soins pluridisciplinaires lors d’une conférence de cas avant le traitement
85 % en 2019. 86,3 % en 2020.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Action cancer Manitoba (ACM) s’efforce de faire en sorte que le cas de tout enfant ou adolescent ayant récemment reçu un diagnostic de cancer soit discuté par une équipe pluridisciplinaire.

Situation actuelle

Les conférences de cas pédiatriques réunissent des oncologues pédiatriques, des chirurgiens, des neurochirurgiens, des pathologistes, des hématopathologistes, des radiologistes, des assistants médicaux, des généticiens, du personnel infirmier, des pharmaciens, des travailleurs sociaux et des membres du bureau de gestion.
La norme de soins pour les enfants et les adolescents atteints de cancer est de discuter de chaque cas dans le cadre d’une conférence de cas. Les cas pédiatriques sont souvent discutés dans plus d’une conférence de cas (p. ex. comité des thérapies du cancer, conférences sur les greffes de moelle osseuse, conférences sur les tumeurs cérébrales, conférences en radiologie). Les conférences de cas pédiatriques sont la référence en matière de soins pluridisciplinaires.
Un programme de soins pluridisciplinaires pour les adolescents et les jeunes adultes a récemment été élaboré. Un clinicien psychosocial désigné fournit des services de counseling continus expressément destinés à ce sous-ensemble de la population atteinte de cancer.
Les traitements de radiothérapie sont offerts au Western Manitoba Cancer Centre de Brandon, ce qui permet aux enfants et aux adolescents atteints de cancer qui vivent dans les régions rurales de l’ouest du Manitoba de recevoir un traitement plus près de leur domicile.

Nouveaux efforts

ACM évalue l’état actuel des conférences de cas au sein de ses différents groupes sur les sièges de la maladie et utilise les autres provinces comme point de référence (en comparant des statistiques telles que la fréquence des réunions, le volume de patients et le type de cliniciens présents aux réunions). L’objectif à long terme est de s’appuyer sur les résultats de cette comparaison et de renforcer les efforts de soins pluridisciplinaires d’ACM.

Indicateur :

Pourcentage de patients pédiatriques atteints de cancer dont le cas a fait l’objet de discussions par une équipe de soins pluridisciplinaires lors d’une conférence de cas avant le traitement

Mettre en œuvre des soins pluridisciplinaires pour les patients atteints d’un cancer du rectum

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients atteints d’un cancer gastro-intestinal dont le cas a fait l’objet de discussions au sein d’une équipe de soins multidisciplinaire ou qui ont été aiguillés vers une telle équipe avant leur traitement, par exercice financier 94,1 % en 2019-2020. 94,9 % en 2021-2022. 93,4 % en 2022-2023.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

La vision de l’Ontario est de soutenir et de faire progresser les conférences multidisciplinaires sur le cancer (CMC) de grande qualité.
L’objectif provincial pour l’indicateur lié aux CMC de l’Ontario est de 80 % de concordance avec les normes.

Situation actuelle

L’Ontario évalue la fréquence des CMC pour les cancers gastro-intestinaux et la participation clinique à ces conférences.
Le pourcentage de CMC pour les cancers gastro-intestinaux qui étaient conformes aux normes a augmenté de 91,4 % en 2019-2020 à 94,1 % en 2021-2022 et 2022-2023 (périodes combinées).
Le programme d’oncologie chirurgicale de Santé Ontario met en œuvre une stratégie fondées sur les données probantes relative aux CMC et collabore avec les programmes régionaux de lutte contre le cancer pour contrôler la qualité des CMC.

Nouveaux efforts

La mise en œuvre des CMC a été un succès en Ontario car elle est devenue un élément important du parcours de traitement des patients.
Les CMC ont été intégrées dans la pratique clinique, ont continué à avoir lieu virtuellement pendant la pandémie de COVID-19, et leur fréquence a augmenté pendant cette période.

Indicateur :

Mettre en œuvre des soins pluridisciplinaires pour les enfants atteints de cancer

Où nous en sommes aujourd’hui

Estimation du pourcentage de patients pédiatriques atteints de cancer* (tous cancers confondus) en Ontario dont le cas a fait l’objet de discussions au sein d’une équipe de soins pluridisciplinaires dans le mois suivant le début du traitement au cours de l’année écoulée (2020-2021)
Ensemble 80 %.

* Définition des patients pédiatriques atteints de cancer : Tout enfant ou adolescent, de 0 à 18 ans, chez qui on a diagnostiqué un cancer ou une tumeur bénigne du SNC et qui est traité dans le cadre d’un programme spécialisé de lutte contre le cancer chez les enfants en Ontario.
Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Ces données sont basées sur les pourcentages estimés d’enfants atteints de cancer dont le cas a fait l’objet de discussions au sein de comités pluridisciplinaires des thérapies du cancer, d’après des entretiens semi-structurés, menés par le Pediatric Oncology Group of Ontario (POGO), avec les responsables des comités des thérapies du cancer des programmes de lutte contre les cancers pédiatriques en Ontario.
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Notre objectif

Les soins pluridisciplinaires sont une composante essentielle des soins aux enfants atteints de cancer en Ontario.

Situation actuelle

Les comités pluridisciplinaires des thérapies du cancer sont des réunions régulières de prestataires de soins de santé de diverses disciplines. Les participants discutent du diagnostic et des options de traitement des patients atteints de cancer. Les comités pluridisciplinaires des thérapies du cancer font partie intégrante de tout système de soins contre le cancer.
Il existe cinq programmes de lutte contre les cancers pédiatriques en Ontario, chacun d’entre eux organisant des discussions au sein d’un comité pluridisciplinaire des thérapies du cancer auxquelles participent des cliniciens de plusieurs disciplines.
Les entretiens avec les responsables des comités des thérapies du cancer dans les cinq programmes spécialisés de lutte contre le cancer chez les enfants ont montré que la majorité des enfants (90 %) chez qui un cancer a été diagnostiqué en Ontario font l’objet de discussions à des moments clés de leur traitement où une décision est nécessaire. Environ 80 % des patients pédiatriques atteints de cancer ont fait l’objet de discussions au sein de comités pluridisciplinaires des thérapies du cancer dans le mois qui a suivi le début du traitement.
Les comités pluridisciplinaires des thérapies du cancer font partie intégrante de la pratique clinique liée aux cancers pédiatriques en Ontario et ont continué à fonctionner virtuellement pendant la pandémie de COVID-19.

Nouveaux efforts

L’examen des comités pluridisciplinaires des thérapies du cancer pour les patients pédiatriques atteints de cancer a démontré que des efforts sont en place dans les programmes locaux de lutte contre les cancers pédiatriques en Ontario pour discuter des cas d’enfants atteints de cancer dans le cadre de ces comités à des moments clés de leur traitement où une décision est nécessaire.
Les programmes ontariens de lutte contre les cancers pédiatriques auront pour priorité de poursuivre leurs efforts pour discuter des cas difficiles ou rares au sein des comités provinciaux des thérapies du cancer.

Indicateur :

Estimation du pourcentage de patients pédiatriques atteints de cancer (tous cancers confondus) dont le cas a fait l’objet de discussions au sein d’une équipe de soins pluridisciplinaires dans le mois suivant le début du traitement au cours de l’année écoulée (2020-2021)

Mettre en œuvre des soins pluridisciplinaires

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients atteints d’un cancer du rectum de stade II ou III qui ont reçu une radiothérapie préopératoire
46,1 % en 2017. 50,6 % en 2018. 55,6 % en 2019. 48,8 % en 2020.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Augmenter l’adoption des pratiques exemplaires dans le traitement des patients atteints de cancer.

Situation actuelle

La radiothérapie préopératoire (avec la chimiothérapie) a été associée à une amélioration de la maîtrise locale de la maladie et à une réduction de la toxicité liée au traitement chez les patients atteints d’un cancer du rectum de stade II ou III, par rapport à la radiothérapie postopératoire.
Au Nouveau-Brunswick, le pourcentage de personnes atteintes d’un cancer du rectum de stade II ou III qui ont reçu une radiothérapie préopératoire est passé de 46,1 % à 55,6 % sur une période de trois ans.

Indicateur :

Pourcentage de patients atteints d’un cancer du rectum de stade II ou III qui ont reçu une radiothérapie préopératoire

Mettre en œuvre des soins pluridisciplinaires pour les enfants atteints de cancer

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de nouveaux cas d’oncologie pédiatrique ayant fait l’objet de discussions lors de réunions pluridisciplinaires documentées de comités des thérapies du cancer avant le début du traitement en 2019-2020
Ensemble 68 %

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarques :

Les données incluent les patients pédiatriques des provinces maritimes vus au centre tertiaire pédiatrique (IWK Health Centre).
Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.

Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Veiller à ce qu’une approche pluridisciplinaire soit utilisée pour traiter tous les patients pédiatriques atteints de cancer.

Situation actuelle

Les réunions pluridisciplinaires de comités des thérapies du cancer comprennent un oncologue/hématologue et au moins trois autres disciplines, par exemple des pédiatres, des infirmières, des professionnels paramédicaux et des intervenants-pivots.
Les réunions pluridisciplinaires sont utilisées dans la prise en charge de divers cancers pédiatriques. Pour certains cancers, ces réunions ont lieu avant le début du traitement. Pour d’autres, elles ont lieu après une intervention chirurgicale (cancer du cerveau) ou après le début du traitement (leucémie).
68 % des nouveaux cas d’oncologie pédiatrique ont fait l’objet de réunions pluridisciplinaires documentées de comités des thérapies du cancer avant le début du traitement en 2019-2020. Il s’agit uniquement des réunions documentées figurant dans les dossiers des patients qui contenaient une liste des participants avec au moins trois disciplines consignées comme présentes. Il est possible que les données sous-estiment la participation pluridisciplinaire à ces réunions, car la saisie des données repose sur la documentation figurant dans les dossiers.

Nouveaux efforts

Des efforts sont en cours pour améliorer la documentation des réunions afin qu’elle reflète toutes les disciplines de santé participantes.

Indicateur :

Pourcentage de nouveaux cas d’oncologie pédiatrique vus en Nouvelle-Écosse ayant fait l’objet de discussions lors de réunions pluridisciplinaires documentées de comités des thérapies du cancer avant le début du traitement en 2019-2020

Mettre en œuvre des soins pluridisciplinaires pour les enfants atteints de cancer

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients pédiatriques à l’Île-du-Prince-Édouard non traités au centre de traitement du cancer pour adultes dont le cas a fait l’objet de discussions pluridisciplinaires
100 % en 2019 et 85,7 % en 2020.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
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Notre objectif

S’assurer que tous les cas pédiatriques sont étudiés au sein d’une équipe pluridisciplinaire, soit à l’IWK Health Centre d’Halifax, soit à l’hôpital Queen Elizabeth de Charlottetown, soit aux deux.

Situation actuelle

Les prestataires de soins de santé des différents domaines des soins contre le cancer (p. ex. la radiothérapie, la chimiothérapie, la chirurgie, la pathologie) travaillent ensemble dans le cadre de « conférences de cas » en oncologie pédiatrique pour s’assurer que chaque personne reçoit les meilleurs soins possible.
Les cas pédiatriques compliqués sont étudiés à l’IWK Health Centre par des équipes pluridisciplinaires. Tous les cas pédiatriques de l’Île-du-Prince-Édouard sont étudiés au cours de réunions pluridisciplinaires en pédiatrie à l’hôpital Queen Elizabeth.

Nouveaux efforts

L’Île-du-Prince-Édouard a la chance de travailler avec l’IWK Health Centre sur les cas de cancer pédiatrique. Les discussions pluridisciplinaires des cas se tiennent de manière approfondie.
Les patients pédiatriques reçoivent des traitements spécialisés dans d’autres établissements au Canada et aux États-Unis. Des discussions pluridisciplinaires seront nécessaires si l’on veut continuer à offrir des soins optimaux.

Indicateur :

Pourcentage de patients pédiatriques non traités au centre de traitement du cancer pour adultes dont le cas a fait l’objet de discussions pluridisciplinaires

Mettre en œuvre des soins pluridisciplinaires pour les patients atteints d’un cancer du rectum

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients adultes atteints d’un cancer du rectum à l’Île-du-Prince-Édouard dont le cas a été étudié lors de réunions ou de discussions pluridisciplinaires
33,3 % en 2019 et 42,1 % en 2020.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Veiller à ce qu’une approche pluridisciplinaire soit adoptée pour traiter toutes les personnes atteintes d’un cancer du rectum.
Créer des parcours de soins clairs pour la chirurgie, la radio-oncologie et l’oncologie médicale.
Mettre en œuvre un mécanisme de production de rapports synoptiques de chirurgie pour le cancer du rectum.

Situation actuelle

Les prestataires de soins de santé des différents domaines des soins contre le cancer (p. ex. la radiothérapie, la chimiothérapie, la chirurgie, la pathologie) travaillent ensemble dans le cadre de « conférences de cas » pour s’assurer que chaque personne atteinte de cancer reçoit les meilleurs soins possible.
À l’Île-du-Prince-Édouard, les cas de cancer du rectum sont souvent étudiés durant les réunions d'un comité des thérapies du cancer ou avec des médecins spécialistes.

Nouveaux efforts

L’Île-du-Prince-Édouard prévoit d’adopter des parcours de soins des cancers du rectum afin d’améliorer les soins offerts aux patients.

Indicateur :

Pourcentage de patients adultes atteints d’un cancer du rectum à l’Île-du-Prince-Édouard dont le cas a été étudié lors de réunions ou de discussions pluridisciplinaires

Mettre en œuvre des soins pluridisciplinaires

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients à Terre-Neuve-et-Labrador qui ont reçu un diagnostic de cancer du rectum de stade I à III et dont le cas a fait l’objet d’au moins une discussion au sein d’un comité des thérapies du cancer gastro-intestinal (GI) 50 % en 2019 et 34,1 % en 2020

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Les cas de cancer sont discutés lors de réunions d’un comité des thérapies du cancer formé de fournisseurs de soins de santé de divers horizons, afin de leur permettre de collaborer à l’élaboration de recommandations de traitement.

Situation actuelle

Terre-Neuve-et-Labrador dispose actuellement de comités pluridisciplinaires des thérapies du cancer pour les tumeurs suivantes :

Tumeurs malignes gastro-intestinales;
Tumeurs malignes thoraciques;
Tumeurs malignes du sein;
Tumeurs malignes hématologiques;
Tumeurs malignes gynécologiques;
Tumeurs malignes de la tête et du cou;
Tumeurs malignes génito-urinaires;
Tumeurs malignes du système nerveux central.

Terre-Neuve-et-Labrador dispose actuellement d’une clinique pluridisciplinaire pour les tumeurs suivantes :

Tumeurs malignes gynécologiques;
Tumeurs malignes de la tête et du cou.

Un comité des thérapies du cancer propre aux cancers pédiatriques a pour but de discuter de tous les cas de cancers pédiatriques.

Indicateur :

Pourcentage de patients à Terre-Neuve-et-Labrador qui ont reçu un diagnostic de cancer du rectum de stade I à III et dont le cas ont fait l’objet d’au moins une discussion au sein d’un comité des thérapies du cancer gastro-intestinal (GI)

Sélectionnez le territoire de compétence pour voir les progrès :

Optimiser le dépistage et le suivi approprié

Pourquoi nous nous concentrons sur le pourcentage de patients ayant reçu un traitement contre le cancer au cours des deux dernières semaines de leur vie
woman in bed at home

De nombreux patients subissent des tests et des traitements en fin de vie qui apportent peu de bénéfices et peuvent faire plus de mal que de bien¹.

Dans les dernières semaines de vie, les traitements comme la chimiothérapie ont peu de chances d’améliorer la survie. Cependant, ces traitements peuvent rendre une personne plus malade à un moment où la qualité de vie et le temps passé avec la famille et les amis sont les plus importants.
La réduction de ces traitements améliore les résultats et l’expérience des patients, tout en générant des économies qui pourraient financer de nouveaux médicaments et de nouvelles technologies¹.

Ce que nous voulons réaliser

Les patients évitent la chimiothérapie dans les deux dernières semaines de leur vie; l’accent est mis sur leur confort physique et sur les mesures de soutien de leur santé émotionnelle et mentale.
Les personnes qui tireraient profit de soins palliatifs sont repérées dès le début de leur parcours face au cancer.
Les discussions sur la planification préalable des soins ont lieu à un stade précoce et dans des conditions sécurisantes sur le plan culturel, afin que les personnes atteintes de cancer reçoivent les soins qu’elles souhaitent et dont elles ont besoin en fin de vie.

Ce que cela signifierait pour les personnes vivant au Canada

Une meilleure qualité de vie pour les personnes en fin de vie.
Une meilleure utilisation des ressources du système pour garantir que toutes les personnes atteintes d’un cancer reçoivent des soins de haute qualité.

Optimiser le dépistage et le suivi approprié

Pourquoi nous nous concentrons sur l’optimisation de la participation au dépistage
femme qui attend dépistage du cancer du col de l'utérus

Les tests et les traitements inutiles peuvent faire plus de mal que de bien¹. Par exemple, des examens de dépistage trop fréquents ou réalisés chez des personnes qui ne sont pas visées par les lignes directrices peuvent augmenter le nombre de résultats faux positifs. Cela entraîne une anxiété inutile pour les personnes ainsi que des tests et traitements supplémentaires qui pourraient être évités.
La réduction des tests et des traitements inutiles permettra également d’économiser de l’argent, argent qui pourra être utilisé pour améliorer les soins.
Les lignes directrices provinciales/territoriales en matière de dépistage du cancer du col de l’utérus varient quant à l’âge auquel le dépistage doit commencer et à la fréquence à laquelle il doit être effectué. La détermination de cibles nationales communes en matière de participation au dépistage et le respect plus strict des lignes directrices en la matière peuvent maximiser les avantages du dépistage et réduire les tests et traitements inutiles.

Le dépistage primaire du cancer du col de l’utérus (actuellement un test Pap) est recommandé tous les deux ou trois ans pour les personnes de 25 à 69 ans qui présentent un risque moyen de cancer du col de l’utérus dans la plupart des provinces et des territoires, bien que les lignes directrices puissent varier d’une province ou d’un territoire à l’autre². Huit provinces et territoires commencent le dépistage à l’âge de 21 ans, tandis que quatre le commencent à l’âge de 25 ans.
Actuellement, le test Pap est le test de dépistage du cancer du col de l’utérus le plus couramment utilisé. Sur un intervalle de trois ans au Canada, 235 550 tests Pap (soit 2,8 % d’entre eux) ont été effectués en dehors des lignes directrices^3,4.
Le Canada passe actuellement au test de détection des VPH pour remplacer le test Pap comme principal outil de dépistage du cancer du col de l’utérus au Canada².

Ce que nous voulons réaliser

Optimisation de la participation au dépistage du cancer afin de maximiser les avantages du dépistage et de réduire les inconvénients des résultats faux positifs et des tests et traitements inutiles.
Partenariat entre le système de dépistage du cancer et les Premières Nations, les Inuits et les Métis pour élaborer conjointement des ressources de dépistage sécurisantes sur le plan culturel qui répondent aux besoins des communautés.

Amélioration de l’accès des populations n'ayant pas subi de dépistage ou faisant l'objet d'un dépistage insuffisant pour favoriser la participation aux programmes de dépistage.
Mise en œuvre réussie du test de détection des VPH pour remplacer le test Pap²

Ce que cela signifierait pour les personnes vivant au Canada

Il y aurait moins de résultats faux positifs, et donc moins de stress, d’anxiété, ou de tests ou traitements supplémentaires inutiles

Le passage du test Pap au test de détection des VPH comme méthode de dépistage primaire pourrait :
- prévenir l’apparition d’un cancer du col de l’utérus chez plus de 3 000 femmes⁵;
- éviter 1 000 décès attribuables au cancer du col de l’utérus au total d’ici 2050⁵.

Optimiser les soins en fin de vie

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients adultes ayant reçu de la chimiothérapie intraveineuse en consultation externe dans un centre régional de cancérologie dans les 14 jours précédant le décès
7,3 % en 2015, 6,4 % en 2016, 6,6 % en 2017, 7,2 % en 2018 et 6,6 % en 2019.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de cancer en fin de vie.
Réduire les coûts inutiles pour le système associés à un traitement onéreux et inefficace en fin de vie.

Situation actuelle

Les services de soins de fin de vie et de soins palliatifs offrent aux personnes atteintes de cancer :

- une prise en charge de la douleur et des symptômes;
- une prise en charge psychologique;
- un soutien au deuil pour les proches aidants;
- un accès à des médicaments, à des fournitures et à des équipements spécialisés.

Nouveaux efforts

La Colombie-Britannique travaille à l’introduction précoce des soins palliatifs, afin que les soins et le traitement reflètent les volontés, les besoins et les préférences de la personne.
Des travaux sont en cours pour encourager la tenue de conversations précoces et plus fréquentes sur les objectifs de soins entre l’équipe de soins et les personnes atteintes de cancer et leur famille.
La province sensibilisera les prestataires de soins de santé aux options thérapeutiques n’apportant guère de bienfaits et à leur incidence sur les personnes ayant un pronostic défavorable.

Indicateur :

Pourcentage de patients adultes ayant reçu de la chimiothérapie intraveineuse en consultation externe dans un centre régional de cancérologie dans les 14 jours précédant le décès

Optimiser le dépistage et le suivi approprié

Où nous en sommes aujourd’hui
Pourcentage du nombre annuel total de tests Pap effectués chez les personnes ayant un col de l’utérus et âgées de 18 à 24 ans

Moins de 20 ans : 0,2 % en 2018, et 0,1 % en 2022. 20 à 24 ans : 2,4 % en 2018, et 1 % en 2022. 18 à 24 ans : 2,6 % en 2018, et 1,1 % en 2022.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
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Notre objectif

Alors que nous travaillons à l’atteinte des cibles canadiennes en matière d’élimination du cancer du col de l’utérus, un plus grand nombre de personnes admissibles au dépistage sont à jour dans ce domaine.
Nous travaillons à réduire le nombre d’examens de dépistage et d’interventions de suivi non conformes aux lignes directrices du Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs.
Les programmes de dépistage continuent de surveiller l’utilisation des services de dépistage dans ces groupes d’âge.

Situation actuelle

Le programme de dépistage du cancer du col de l’utérus propose le dépistage par test Pap tous les trois ans aux personnes âgées de 25 à 69 ans.
Le nombre de tests Pap effectués chez des personnes ayant un col de l’utérus âgées de moins de 25 ans est en baisse depuis 2016, année où l’âge de début du dépistage du cancer du col de l’utérus est passé de 21 à 25 ans.
Au cours de la période la plus récente (2022), le nombre de tests Pap effectués chez des personnes ayant un col de l’utérus âgées de 18 à 24 ans ne représente que 1,1 % du nombre annuel total de tests Pap réalisés dans le cadre du programme. Il s’agit d’une baisse par rapport à 2,6 % en 2018. Cela correspond à 3 679 tests Pap dans ce groupe d’âge par rapport au total de 322 455 tests Pap effectués à l’échelle provinciale en 2022.
La Colombie-Britannique continue de surveiller l’adoption des programmes de dépistage et la participation à ces derniers dans tous les groupes d’âge concernés.

Indicateur :

Pourcentage du nombre annuel total de tests Pap effectués chez les personnes ayant un col de l’utérus et âgées de 18 à 24 ans

Optimiser les soins en fin de vie

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients décédés d’un cancer et ayant reçu un traitement général au cours des deux dernières semaines de vie
2,3 % en 2019 et 2,2 % en 2020.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
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Notre objectif

Veiller à ce qu’une approche palliative précoce, communautaire et systématique des soins soit disponible pour toutes les personnes atteintes d’un cancer à un stade avancé.
Réduire au minimum le nombre de patients recevant des traitements potentiellement inappropriés comme de la chimiothérapie au cours des deux dernières semaines de vie.

Situation actuelle

Les soins palliatifs sont intégrés dans les soins contre le cancer pour augmenter la probabilité d’une prise en charge adéquate des symptômes des patients.
Des programmes d’études en soins palliatifs et de fin de vie sont inclus dans la formation des médecins, du personnel infirmier et des autres professionnels de la santé.

Nouveaux efforts

Des systèmes sont en cours de mise en place afin que toutes les personnes atteintes de cancer puissent recevoir des soins palliatifs à domicile ou le plus près possible de leur domicile.
L’Alberta donne aux équipes d’oncologie les moyens de fournir aux patients des informations sur les endroits où accéder à des soins palliatifs de qualité dans leur communauté.

Indicateur :

Pourcentage de patients décédés d’un cancer et ayant reçu un traitement général au cours des deux dernières semaines de vie

Optimiser le dépistage et le suivi approprié

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de personnes admissibles âgées de 25 à 69 ans qui étaient à jour* quant au dépistage durant une période de 42 mois
63,6 % en 2017-2019 et 59,6 % en 2022-2022.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer

Remarques :

*Comprend les personnes qui ont subi au moins un test Pap ou une colposcopie
Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services

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Notre objectif

Dépistage du cancer du col de l’utérus :

80 % de la population admissible de l’Alberta sera à jour pour le dépistage du cancer du col de l’utérus.
L’Alberta Cervical Cancer Screening Program (programme de dépistage du cancer du col de l’utérus de l’Alberta) vise à :

- Réduire l’incidence du cancer du col de l’utérus en Alberta;
- Réduire la disparité des taux de participation dans la population;
- Promouvoir la sensibilisation à la prévention et au dépistage du cancer du col de l’utérus, et leur intégration;
- Mener des activités d’amélioration et d’assurance continues de la qualité dans tout le continuum du dépistage.

Situation actuelle

L’Alberta Cervical Cancer Screening Program (programme de dépistage du cancer du col de l’utérus de l’Alberta) incite les personnes à participer au dépistage, établit des partenariats et prend part à des recherches visant à améliorer la qualité du programme.
Le dépistage du cancer du col de l’utérus par test Pap est recommandé tous les trois ans chez les personnes âgées de 25 à 69 ans ayant un col de l’utérus.

Nouveaux efforts

L’Alberta s’efforce d’améliorer l’information et la formation des Albertains et des fournisseurs de soins de santé en matière de dépistage.

Indicateur :

Pourcentage de personnes admissibles âgées de 25 à 69 ans qui étaient à jour* quant au dépistage durant une période de 42 mois

Optimiser les soins en fin de vie

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients atteints de cancer qui sont décédés et ont reçu un traitement médicamenteux contre le cancer par voie intraveineuse ou sous-cutanée dans les 14 jours précédant le décès
5,7 % en 2019. 4,1 % en 2020. 6 % en 2021.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
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Notre objectif

Avoir des conversations de qualité et au bon moment (plus tôt) avec les personnes atteintes d’une maladie limitant l’espérance de vie et leur famille afin de garantir que la trajectoire de la maladie ainsi que les options de soins et de traitement sont bien comprises.

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Situation actuelle

L’accès à la prise en charge des symptômes et aux services de soins palliatifs a été élargi.
La télésanté est utilisée pour permettre aux patients des régions rurales et éloignées d’avoir accès à des soins palliatifs de grande qualité.
Les ambulanciers paramédicaux sont formés à la prestation de soins palliatifs et de fin de vie au domicile des patients, ce qui permet à ces derniers de rester à la maison, dans la mesure du possible.

Nouveaux efforts

Mise en place d’une communauté provinciale de praticiens rattachée à la Saskatchewan Cancer Agency pour se concentrer sur la qualité et la continuité des services de soins palliatifs, en mettant l’accent sur l’intégration précoce des soins palliatifs et l’amélioration de la qualité de vie.
Formation des équipes interprofessionnelles aux conversations sur les maladies graves.
Concentration des efforts de formation sur le lancement de discussions sur la planification préalable des soins.

Indicateur :

Optimiser le dépistage et le suivi approprié

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de personnes ayant un col de l’utérus en Saskatchewan et âgées de 18 à 24 ans qui ont subi un test Pap
18 à 20 ans : 1,1 % en 2019, 1,1 % en 2020, et 0,8 % en 2021. 21 à 24 ans : 7,8 % en 2019, 8,4 % en 2020, et 7,4 % en 2021.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services
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Notre objectif

Maximiser le dépistage par test Pap pour les personnes qui se trouvent dans la fourchette d’âge recommandée par les lignes directrices.

Situation actuelle

Le Screening Program for Cervical Cancer (programme de dépistage du cancer du col de l’utérus) de la Saskatchewan propose un dépistage par test Pap tous les deux ans aux personnes âgées de 21 à 69 ans jusqu’à ce qu’elles obtiennent un résultat négatif à trois tests consécutifs. Les tests sont ensuite effectués tous les trois ans.

Nouveaux efforts

La Saskatchewan est en train de mettre à jour ses lignes directrices sur le dépistage du cancer du col de l’utérus, le test Pap et le test réflexe de détection des VPH ainsi que des ressources pour les fournisseurs de soins de santé et le public.
Des plans stratégiques et des objectifs visant la mobilisation communautaire sont en cours d’élaboration.
Au cours des trois à cinq prochaines années, le plan de travail du programme de dépistage du cancer du col de l’utérus de la Saskatchewan prévoit de tirer parti des relations avec les prestataires de soins et de créer des boucles de rétroaction en matière de communication.
Un nouveau logiciel de dépistage permettra de mettre au point un système complet d’indicateurs et de mesure du rendement du dépistage. Cela contribuera à fournir des occasions uniques de cerner des améliorations de la qualité telles que les pratiques offrant peu de bienfaits qui peuvent être éliminées.
Des travaux sont en cours pour étudier le dépistage primaire par test de détection des VPH en Saskatchewan, dont l’autoprélèvement.

Indicateur :

Pourcentage de personnes ayant un col de l’utérus en Saskatchewan et âgées de 18 à 24 ans ayant subi un test Pap

Optimiser les soins en fin de vie

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients atteints de cancer ayant reçu leur premier traitement général (c.-à.-d. cycle 1, jour 1) au cours des 15 derniers jours de vie qui sont morts de causes propres au cancer en 2018-2019, dans l’ensemble et par sexe

Dans l’ensemble: 1,2 %. Hommes: 1,2 %. Femmes: 1,2 %.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
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Notre objectif

Réduire au minimum le nombre de patients recevant des traitements curatifs comme la chimiothérapie de manière inappropriée au cours des 15 derniers jours de vie.

Situation actuelle

On encourage les cliniciens à discuter des objectifs de soins et de la planification préalable des soins avec tous les patients atteints de cancer à un stade avancé, ce qui offre des possibilités de revoir et de mettre à jour les plans de traitement, au besoin.

Nouveaux efforts

Un programme provincial de traitement général (Provincial Systemic Therapy Program) a été mis en œuvre dans le but d’améliorer le respect des normes provinciales pour les traitements généraux, y compris la chimiothérapie.

Indicateur :

Pourcentage de patients atteints de cancer ayant reçu leur premier traitement général (c.-à.-d. cycle 1, jour 1) au cours des 15 derniers jours de vie qui sont morts de causes propres au cancer

Optimiser le dépistage et le suivi approprié

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de personnes ayant subi un test Pap qui n’avaient pas l’âge recommandé par les lignes directrices sur le dépistage du cancer du col de l’utérus (18 à 20 ans ou 70 ans et plus)
10,5 % en 2014-2016, et 7,5 % en 2017-2019.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Le dépistage effectué chez les personnes de plus de 69 ans n’est pas toujours inapproprié. Le dépistage devrait arrêter après l’âge de 69 ans si la personne a subi trois tests Pap négatifs au cours des dix années précédentes ou un test négatif de détection des VPH à haut risque de cancer au cours des cinq années précédentes.
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Notre objectif

S’efforcer de réduire au minimum le recours au dépistage en dehors des lignes directrices en utilisant des outils de stratification des risques.

Situation actuelle

Les tests Pap sont recommandés pour la plupart des femmes âgées de 21 à 69 ans au Manitoba. Les hommes et les personnes non binaires chez qui le sexe féminin a été assigné à la naissance peuvent également avoir besoin de tests Pap réguliers.

Nouveaux efforts

Le programme CervixCheck travaille sur un projet de test de détection des VPH par autoprélèvement qui vise à améliorer l’accessibilité du dépistage du cancer du col de l’utérus pour les personnes qui n’ont pas facilement accès à un prestataire de soins de santé. L’objectif est d’augmenter les taux de dépistage chez les femmes qui font l’objet d’un dépistage insuffisant.

Indicateur :

Pourcentage de personnes ayant subi un test Pap qui n’avaient pas l’âge recommandé par les lignes directrices sur le dépistage du cancer du col de l’utérus (18 à 20 ans ou 70 ans et plus)

Optimiser les soins en fin de vie

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients atteints de cancer ayant reçu un traitement général au cours des deux dernières semaines de vie
6,8 % en 2019. 6,6 % en 2020. 6,5 % en 2021. 6,5 % en 2022.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Réduire les traitements en fin de vie pouvant détériorer la qualité de vie d’une personne tout en n’ayant aucun effet positif sur la survie.
Soutenir les cliniciens pour optimiser les discussions sur les objectifs de soins en fin de vie.

Situation actuelle

Le pourcentage de patients atteints de cancer qui ont reçu un traitement général (p. ex. chimiothérapie) au cours des deux dernières semaines de vie est demeuré stable entre 2019 et 2022 (6,5 %).

Nouveaux efforts

L’indicateur provincial de Santé Ontario concernant l’administration d’un traitement général au cours des 30 derniers jours de vie continuera d’être intégré au rapport trimestriel d’examen du rendement du programme régional de lutte contre le cancer pour l’exercice financier 2023-2024.
Le programme de traitement général de Santé Ontario (Action Cancer Ontario) a réalisé une initiative d’amélioration de la qualité pour 2023-2024 visant à intégrer des pratiques uniformes et ainsi encourager les discussions sur les objectifs des soins dans le milieu de l’oncologie. Il est prévu que l’augmentation du nombre de discussions sur les objectifs des soins entraînera des décisions plus réfléchies et centrées sur le patient lors de l’administration du traitement général en fin de vie.

Indicateur :

Pourcentage de patients atteints de cancer ayant reçu un traitement général au cours des deux dernières semaines de vie

Optimiser le dépistage et le suivi approprié

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de personnes ayant un col de l’utérus et âgées de 18 à 24 ans qui ont subi un test cytologique (Pap)
Dans l'ensemble, 18 à 24 ans : 13,7 % en 2017. 13,6 % en 2018. 13,3 % en 2019. 9,1 % en 2020. 9,9 % en 2021. 18 à 20,5 ans : 3,7 % en 2017. 3,4 % en 2018. 3,2 % en 2019. 2,2 % en 2020. 2,0 % en 2021.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
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Notre objectif

Continuer à encourager le dépistage du cancer du col de l’utérus dans les tranches d’âge recommandées.

Situation actuelle

Le Programme ontarien de dépistage du cancer du col de l’utérus recommande aux personnes ayant un col de l’utérus (les femmes ainsi que les personnes transmasculines et non binaires ayant un col de l’utérus) et âgées de 21 à 69 ans qui sont ou ont été sexuellement actives de se soumettre à un dépistage par test cytologique tous les trois ans.
En 2020, Santé Ontario a commencé à encourager les prestataires de soins primaires à commencer le dépistage du cancer du col de l’utérus à l’âge de 25 ans, en se fondant sur des données probantes de qualité modérée qui semblent indiquer que le dépistage du cancer du col de l’utérus n’est pas bénéfique avant l’âge de 25 ans¹. L’âge recommandé pour commencer le dépistage du cancer du col de l’utérus passera officiellement de 21 ans à 25 ans lorsque le test VPH sera adopté comme méthode de dépistage primaire du cancer du col de l’utérus en Ontario.
Depuis 2017, le pourcentage de personnes de 18 à 24 ans ayant subi un dépistage du cancer du col de l’utérus a diminué. Cette baisse est largement attribuable à la diminution du dépistage chez les personnes de 20,5 à 24 ans (particulièrement depuis 2020) et reflètent le fait que les lignes directrices de Santé Ontario recommande aux prestataires de soins de retarder le dépistage jusqu’à l’âge de 25 ans.

Nouveaux efforts

Santé Ontario fournit des outils aux prestataires de soins de santé et aux programmes régionaux de lutte contre le cancer afin de favoriser un dépistage approprié du cancer du col de l’utérus (c.-à-d. l’âge et l’intervalle de dépistage). Santé Ontario :
- Aide les prestataires de soins primaires qui participent à un modèle d’inscription des patients (MIP) en leur fournissant un rapport d’activité du dépistage. Ce rapport identifie les personnes admissibles au dépistage du cancer du col de l’utérus. Bien que ce rapport inclus les personnes de 21 à 69 ans, Santé Ontario recommande aux prestataires de soins de santé primaires de commencer le dépistage à 25 ans. Santé Ontario a également produit des rapports d’activité de dépistage pour les prestataires de soins primaires qui ne participent pas à un MIP qui servent des communautés rurales des Premières Nations, en utilisant des zones géographiques qui correspondent aux frontières des communautés des Premières Nations;
- Prépare la mise en œuvre du test VPH comme méthode de dépistage primaire du cancer du col de l’utérus dans le cadre du Programme ontarien de dépistage du cancer du col de l’utérus (PODCCU). Lorsque le test VPH aura été adopté en Ontario, le PODCCU changera officiellement l’âge pour commencer le dépistage du cancer du col de l’utérus à 25 ans.

1 - Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs. Recommendations on cervical screening. JAMA. 2013. 185(10):35-45.

Indicateur :

Pourcentage de personnes ayant un col de l’utérus et âgées de 18 à 24 ans qui ont subi un test cytologique (Pap)

Optimiser le dépistage et le suivi approprié

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de personnes ayant subi au moins un test Pap durant une période de 42 mois (entre le 1er janvier 2020 et le 30 juin 2023), par groupe d’âge 18 à 20 ans : 9,1 %. 21 à 69 ans : 55,1 %. 70 ans et plus : 4,4 %.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Éliminer le cancer du col de l’utérus d’ici 2040.

Situation actuelle

Le Programme de prévention et de dépistage du cancer du col utérin du Nouveau-Brunswick, qui comprend un programme de vaccination contre les VPH en milieu scolaire, est en place depuis 2011.
Les personnes de 21 à 69 ans ayant un col de l’utérus intact qui n’ont jamais été sexuellement actives sont admissibles au dépistage du cancer du col de l’utérus. Le Programme de prévention et de dépistage surveille les activités de dépistage et envoie proactivement des lettres de rappel aux participants et aux fournisseurs de soins primaires lorsqu’il est temps d’effectuer un dépistage ou un suivi.

Nouveaux efforts

Le Réseau du cancer du Nouveau-Brunswick a entamé des travaux de mise en œuvre du dépistage organisé du cancer du poumon.
Le Réseau du cancer du Nouveau-Brunswick a entamé des travaux de mise en œuvre d’un programme de dépistage primaire du cancer du col de l’utérus par test de détection des VPH.
Le Réseau du cancer du Nouveau-Brunswick améliore ses campagnes médiatiques grâce au renouvellement des éléments visuels afin d’accroître la visibilité du programme et d’augmenter les taux de participation et l’intérêt pour tous les programmes de dépistage.

Indicateur :

Pourcentage de personnes ayant subi au moins un test Pap durant une période de 42 mois (entre le 1er janvier 2020 et le 30 juin 2023), par groupe d’âge

Optimiser les soins en fin de vie

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients atteints de cancer ayant reçu de la chimiothérapie au cours des deux dernières semaines de vie
2016 : 8,2 %. 2017 : 10,1 %. 2018 : 12 %.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarques :

Le dénominateur comprend uniquement les patients atteints de cancer ayant reçu de la chimiothérapie par voie intraveineuse au cours de la dernière année de leur vie.
Les cancers hématologiques ne sont pas inclus dans les données.
Impossible de faire un rapport sur la chimiothérapie administrée par voie orale.

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Notre objectif

Préserver la qualité de vie des personnes atteintes de cancer.
Réduire l’utilisation de la chimiothérapie à l’approche de la fin de vie, lorsqu’il n’y a pas d’avantage clair et qu'elle peut avoir des répercussions négatives sur la qualité de vie d’un patient.
Mettre l’accent sur les traitements axés sur les symptômes et les soins de soutien.

Situation actuelle

La transition du traitement axé sur le cancer à la prise en charge des symptômes et aux soins de soutien est dynamique et complexe, nécessitant une réévaluation fréquente et un dialogue entre les prestataires de soins, la personne atteinte de cancer et sa famille.
Les soins palliatifs et de fin de vie améliorent la qualité de vie des personnes atteintes de cancer et de leur famille en s’assurant que leurs symptômes physiques et psychosociaux sont pris en charge adéquatement et que les bons soutiens sont en place.

Nouveaux efforts

La Nouvelle-Écosse s’efforce de repérer les personnes atteintes de cancer qui tireraient profit d’une approche de soins palliatifs plus tôt dans la trajectoire de la maladie en offrant une formation spécialisée aux personnes travaillant en oncologie et en soins primaires.
La province élargit également l’utilisation d’outils (tels que l’Edmonton Symptom Assessment System [système d’évaluation des symptômes d’Edmonton, ESAS], l’échelle de performance pour soins palliatifs [PPS], l’Eastern Cooperative Oncology Group [ECOG], etc.) pour aider les équipes de soins de santé à repérer les personnes atteintes de cancer qui tireraient profit de soins palliatifs.
Des travaux sont en cours pour adapter et mettre en œuvre des normes nationales de données visant à améliorer la qualité et les délais de présentation des données sur le cancer, afin d’optimiser l’analyse de ces données et la production de rapports, qui sont nécessaires à l’amélioration et à l’évaluation des soins en oncologie.
Un nouveau projet de transformation de l’oncologie (Oncology Transformation Project [OTP]) mené par Santé Nouvelle-Écosse donnera des renseignements en oncologie en temps réel pour le triage des patients, la gestion de leurs traitements et la prise en charge de leurs symptômes, ce qui permettra de simplifier les soins et d’en optimiser l’accès, de réduire les temps d’attente et d’améliorer les résultats des patients.

Indicateur :

Pourcentage de patients atteints de cancer ayant reçu de la chimiothérapie au cours des deux dernières semaines de vie

Optimiser le dépistage et le suivi approprié

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de personnes ayant un col de l’utérus et âgées de 18 à 24 ans en Nouvelle-Écosse qui ont subi un test Pap, par année civile et par groupe d’âge
18 à 20 ans : 5,7 % en 2018, 4,1 % en 2019, 2,1 % en 2020 et 2 % en 2021. 21 à 24 ans : 21,8 % en 2018, 15,9 % en 2019, 8 % en 2020 et 7,5 % en 2021.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Réduire au minimum le dépistage par test Pap pour les personnes n’ayant pas l’âge recommandé par les lignes directrices.

Situation actuelle

Le programme de dépistage du cancer du col de l’utérus propose le dépistage par test Pap tous les trois ans aux personnes âgées de 25 à 70 ans.
Il est actuellement impossible de faire la distinction entre un test Pap effectué dans le cadre du programme de dépistage et un test Pap réalisé chez une jeune personne présentant des symptômes.
Le nombre de personnes ayant un col de l’utérus et âgées de 18 à 24 ans qui ont reçu un test Pap a diminué entre 2018 et 2021.

Nouveaux efforts

Réalisation d’une évaluation des tests Pap effectués chez des personnes n’appartenant pas aux groupes d’âge cibles.
Offre d’une rétroaction aux praticiens du dépistage pour aborder les cas potentiels de dépistage non conforme aux lignes directrices relatives à l’âge.
Des travaux sont en cours pour adapter et mettre en œuvre des normes nationales de données visant à améliorer la qualité et les délais de présentation des données sur le cancer, afin d’optimiser l’analyse de ces données et la production de rapports, qui sont nécessaires à l’amélioration et à l’évaluation des soins en oncologie.
Un nouveau projet de transformation de l’oncologie (Oncology Transformation Project [OTP]) mené par Santé Nouvelle-Écosse donnera des renseignements en oncologie en temps réel pour le triage des patients, la gestion de leurs traitements et la prise en charge de leurs symptômes, ce qui permettra de simplifier les soins et d’en optimiser l’accès, de réduire les temps d’attente et d’améliorer les résultats des patients.

Indicateur :

Pourcentage de personnes ayant un col de l’utérus et âgées de 18 à 24 ans en Nouvelle-Écosse qui ont subi un test Pap, par année civile et par groupe d’âge

Optimiser les soins en fin de vie

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients atteints de cancer ayant reçu un traitement général au cours des deux dernières semaines de vie
7,5 % en 2019 et 3,2 % en 2022.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services
Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Éviter la chimiothérapie pour les personnes atteintes d’un cancer avancé qui sont peu susceptibles d’en tirer profit.
Éliminer les pratiques qui n’apportent guère de bienfaits et se concentrer sur les pratiques à valeur élevée telles que la maîtrise des symptômes et les soins palliatifs afin d’améliorer la qualité de vie de toutes les personnes atteintes de cancer.

Situation actuelle

Depuis 2020, l’Île-du-Prince-Édouard forme des professionnels de la santé à l’approche palliative des soins pour augmenter leur capacité à fournir des soins et un soutien aux personnes atteintes de cancer et à leur famille. De la formation sur le programme de soins palliatifs et ses philosophies est offerte en ligne et en personne.
Les ambulanciers paramédicaux sont formés à la prestation de soins palliatifs et de fin de vie au domicile des patients, ce qui permet à ces derniers de rester à la maison, dans la mesure du possible.
Le personnel de santé en ligne du centre de ressources de Santé Î.-P.-É. fournit aux professionnels de la santé les outils pour augmenter leurs connaissances en matière de communication en fin de vie, d’évaluation des patients et de maîtrise des symptômes.

Nouveaux efforts

L’Île-du-Prince-Édouard accorde de l’importance à toute occasion lui permettant d’intégrer les compétences nationales en soins palliatifs dans la pratique des professionnels de la santé fournissant des soins palliatifs.
La province continue d’accorder la priorité à l’accès plus rapide et amélioré aux soins palliatifs dans une grande variété de milieux, y compris les soins primaires et les communautés des Premières Nations, et de déployer des efforts à cet égard lorsqu’il est pertinent de le faire.
Les prestataires de soins de santé redéfinissent l’« espoir » afin que les personnes atteintes de cancer et leur famille soient en mesure de mieux accepter la pratique de réduire les traitements comme la chimiothérapie en fin de vie.

Indicateur :

Pourcentage de patients atteints de cancer ayant reçu un traitement général au cours des deux dernières semaines de vie

Optimiser le dépistage et le suivi approprié

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de personnes âgées de 18 à 24 ans ayant un col de l’utérus qui ont subi un test Pap Dans l'ensemble : 42,1 % en 2017-2019, et 10,7 % en 2020-2022. 18 à 20 ans : 12,1 % en 2017-2019, et 3,6 % en 2020-2022. 21 à 24 ans : 63,4 % en 2017-2019, et 15 % en 2020-2022.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services
Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Créer un programme entièrement organisé de dépistage du cancer du col de l’utérus.

Réduire le nombre de personnes se soumettant à un dépistage non conforme aux lignes directrices de l’Île-du-Prince-Édouard pour le dépistage du cancer, qui ont peu de chances d’en bénéficier.

Situation actuelle

L’Île-du-Prince-Édouard offre un dépistage du cancer du col de l’utérus, mais ne dispose pas d’un programme entièrement organisé de dépistage de ce cancer.
Les lignes directrices de l’Île-du-Prince-Édouard en matière de dépistage ont été mises à jour en 2023 afin de recommander que les personnes de 25 à 65 ans effectuent, tous les cinq ans, un dépistage du cancer du col de l’utérus par test de détection des VPH.
Plusieurs tactiques de communication sont employées afin d'améliorer la sensibilisation à l'égard de l'importance du dépistage.

Nouveaux efforts

Le dépistage primaire du cancer du col de l’utérus par test de détection des VPH a été mis en œuvre à l’échelle de la province en mai 2023.
L’Île-du-Prince-Édouard reverra et mettra à jour ses lignes directrices sur le dépistage du cancer tous les deux ans, conformément aux pratiques en matière de politique.

Indicateur :

Pourcentage de personnes de 18 à 24 ans ayant un col de l’utérus qui ont subi un test Pap

Optimiser les soins en fin de vie

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients ayant reçu un diagnostic de cancer invasif et décédés, qui ont reçu des traitements de chimiothérapie au cours des deux dernières semaines de vie
4,1 % en 2018 et 4,5 % en 2019.

Notre objectif

Fournir à 75 % du personnel une formation de haut niveau en soins palliatifs.

Situation actuelle

Actuellement, environ 80 % de notre personnel provincial a reçu la formation en soins palliatifs LEAP (Les essentiels de l’approche palliative) ou la formation aux conversations sur les maladies graves.

Nouveaux efforts

Terre-Neuve-et-Labrador améliore la formation en soins palliatifs pour les professionnels de la santé, et le guide provincial de ressources en soins palliatifs sur le site Web sur les soins contre le cancer fournit des ressources supplémentaires.
Le processus de triage en vue de l’intégration précoce des soins palliatifs correspond à l’aiguillage automatique vers des services de prise en charge de la douleur et des symptômes/de soins palliatifs.
Les processus d’aiguillage ont été normalisés afin de pouvoir repérer plus tôt les patients ayant besoin de soins palliatifs. Ce processus de triage a été élaboré pour les personnes qui présentent une maladie avancée et un lourd fardeau de symptômes afin de fournir très tôt des liens vers les soins palliatifs.
Des travaux sont en cours afin d’améliorer l’expérience des personnes atteintes de cancer et de leur famille grâce à un plan de soins centré sur la personne. Cela comprend la mise en œuvre de la collecte électronique des résultats signalés par les patients pour évaluer les symptômes, afin que les personnes atteintes de cancer puissent être reliées au soutien dont elles ont besoin. Les personnes sont en mesure de répondre aux questionnaires de l’ESAS et de la liste canadienne de vérification des problèmes (Canadian Problem Checklist) au moment qui leur convient en utilisant une application en ligne appelée Noona; et les questionnaires remplis sont intégrés dans le dossier médical du patient.
Une vidéo intitulée « Speak up » est diffusée dans tous les secteurs cliniques afin d’encourager les patients à parler au personnel chargé de la planification préalable des soins. De la documentation et des affiches sont également disponibles.
Les ambulanciers paramédicaux de la régie de la santé de l’Est sont formés à la prestation de soins palliatifs et de fin de vie au domicile des patients, ce qui permet à ces derniers de rester à la maison, dans la mesure du possible. Le programme paramédical connaît un grand succès et a récemment été étendu au-delà de St. John’s afin d’inclure Carbonear et la région environnante.

Indicateur :

Pourcentage de patients ayant reçu un diagnostic de cancer invasif et décédés, qui ont reçu des traitements de chimiothérapie au cours des deux dernières semaines de vie

Optimiser le dépistage et le suivi approprié

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de personnes ayant un col de l’utérus qui ont subi un test Pap, par groupe d’âge

voir le tableau

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque: Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Réduire au minimum le dépistage par l’intermédiaire de tests Pap pour les personnes n’ayant pas l’âge recommandé par les lignes directrices.

Situation actuelle

Le programme de dépistage du cancer du col de l’utérus propose un dépistage par test Pap chaque année aux personnes âgées de 21 à 69 ans jusqu’à ce qu’elles obtiennent un résultat négatif à trois tests consécutifs. Elles sont ensuite soumises à un dépistage tous les trois ans.
Terre-Neuve-et-Labrador envisage de commencer le dépistage du cancer du col de l’utérus à l’âge de 25 ans pour tenir compte des recommandations du Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs.

Nouveaux efforts

Le nouveau système de gestion de l’information de la province inclut tous les programmes de dépistage.

Indicateur :

Pourcentage de personnes ayant un col de l’utérus qui ont subi un test Pap, par groupe d’âge

Sélectionnez le territoire de compétence pour voir les progrès :

Étendre les modèles de soins

Pourquoi nous nous concentrons sur les nouveaux modèles de soins
expanding models of care

Des modèles novateurs de prestation de soins sont nécessaires pour accroître l’accès équitable à des services de cancérologie durables et de haute qualité.
Les approches novatrices peuvent permettre d’utiliser plus efficacement les capacités existantes du système de soins contre le cancer afin de remédier aux pénuries de travailleurs de la santé et de fournir des soins davantage axés sur la personne.
Les nouveaux modèles de soins offrent la possibilité de mieux intégrer les soins primaires dans le diagnostic et les soins de suivi, et d’accroître l’accès aux infirmières praticiennes et aux assistants médicaux. La disponibilité accrue de soins virtuels et d’intervenants-pivots pourrait également contribuer à améliorer l’accès à des soins sécurisants sur le plan culturel pour les populations mal desservies des zones rurales et éloignées, notamment les Premières Nations, les Inuits et les Métis.

Ce que nous voulons réaliser

Amélioration des services de diagnostic, de traitement, de survie et de soins palliatifs liés au cancer.
Amélioration de l’équité, grâce à des projets menés par les Premières Nations, les Inuits et les Métis visant à déterminer, à promouvoir et à mettre en œuvre des modèles de soins contre le cancer innovants et sécurisants sur le plan culturel.

Ce que cela signifierait pour les personnes vivant au Canada

Un système de lutte contre le cancer durable, plus équitable et centré sur le patient, offrant un meilleur accès et de meilleurs résultats.

Étendre les modèles de soins

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients nouvellement admis dans un établissement et assistant à une première consultation qui ont rempli les outils de mesure des résultats signalés par les patients au moment de la consultation, par type de cancer Tous les cancers : 77,5 % en 2019 et 79,1 % en 2020. Sein : 79,4 % en 2019 et 80,8 % en 2020. Colorectal : 79,3 % en 2019 et 81,3 % en 2020. Poumon : 76,2 % en 2019 et 81,5 % en 2020. Prostate : 81,3 % en 2019 et 72,6 % en 2020.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Élaborer un modèle plus efficace et rentable de soins ambulatoires contre le cancer dans lequel :
- Les personnes atteintes de cancer reçoivent la bonne quantité de soins, par la bonne voie, par le bon prestataire et au bon moment;
- Les soins dispensés sont toujours de qualité élevée;
- Tous les professionnels travaillent dans toute l’étendue de leur champ d’activité;
- Le flux de travail et les processus permettent une coordination fluide des soins dans le temps et entre les différents milieux;
- Les stratégies de santé numérique sont intégrées dans les flux de travail pour améliorer le rendement;
- Toutes les personnes atteintes de cancer peuvent recevoir certains soins virtuellement;
- Les résultats signalés par les patients (RSP) sont un élément clé pour déterminer quels patients nécessitent une prise en charge supplémentaire de leurs symptômes et d’autres mesures de soutien.

Situation actuelle

Les résultats signalés par les patients sont couramment utilisés dans les soins, mais pas encore utilisés efficacement pour déterminer la quantité et le type de soins et d’aides dont un patient a besoin.

Nouveaux efforts

Des outils d’aide à la décision intégrant la capacité du patient (technologie, aptitude) à participer à des événements de soins virtuels et la complexité de ses besoins en matière de soins sont en cours d’élaboration.
Une fois les outils élaborés, des mesures seront prises pour intégrer ces aides à la décision dans le système provincial de dossiers médicaux électroniques (DME) et le processus d’admission des patients.
La collecte électronique des RSP dans le nouveau système provincial de DME a été mise au point et sera lancée, avec une mise en service prévue en novembre 2022.

Indicateur :

Étendre les modèles de soins

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients admissibles de la Saskatchewan Cancer Agency qui ont été vus dans une clinique prenant en charge un siège de cancer particulier en 2022
Dans l’ensemble: 31,5 %. Sein : 37,2 %. Gastro-intestinal : 34,7 %. Génito-urinaire : 28,2 %. Poumon : 24,2 %.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarques :

Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
Par « patient admissible », on entend un patient atteint d’un type de cancer pour lequel il existe une clinique prenant en charge ce siège particulier de la maladie.

Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Établir des cliniques et organiser des séances de triage de groupe propres à un siège particulier de la maladie d’ici décembre 2023.
Veiller à ce que 75 % des personnes admissibles atteintes de cancer soient vues dans une clinique prenant en charge un siège particulier de la maladie d’ici décembre 2023.
Offrir des soins virtuels à 100 % des personnes admissibles d’ici 2023.

Situation actuelle

Les rendez-vous de santé virtuels sont actuellement offerts par télésanté, par téléphone et par vidéoconférence. En raison de la COVID-19, moins de personnes atteintes de cancer ont des rendez-vous de télésanté, mais le nombre de rendez-vous par téléphone et vidéoconférence a augmenté.
Les personnes atteintes de cancer sont actuellement vues dans des cliniques traditionnelles où sont vues des personnes atteintes de différents types de cancer.

Nouveaux efforts

Les efforts sont maintenant axés sur l’augmentation du pourcentage de patients vus dans des cliniques prenant en charge un siège de cancer particulier. Ce changement permettra aux personnes atteintes de cancer d’obtenir des rendez-vous le jour même avec différents prestataires (réduisant les déplacements), d’améliorer la coordination des soins, de réduire les temps d’attente et d’améliorer l’accès aux essais cliniques.
Des travaux sont en cours en vue de l’adoption d’une solution de surveillance à distance des patients pour la Saskatchewan Cancer Agency.

Indicateur :

Pourcentage de patients admissibles de la Saskatchewan Cancer Agency qui ont été vus dans une clinique prenant en charge un siège de cancer particulier en 2022

Étendre les modèles de soins

Où nous en sommes aujourd’hui

Proportion d’échantillons de tests Pap faisant l’objet d’un test de détection des VPH à haut risque de cancer entre 2022 et 2024, dans l’ensemble et par groupe d’âge
Dans l’ensemble: 2,2 %. 30 à 39 ans: 2,4 %. 40 à 49 ans: 2 %. 50 à 59 ans: 2,7 %. 60 à 60 ans: 1,8 %.

Notre objectif

Réduire les examens diagnostiques inutiles, adopter des méthodes de pointe et des pratiques fondées sur des données probantes afin d’améliorer et de soutenir le système de soins contre le cancer (comme le souligne la Feuille de route pour la lutte contre le cancer au Manitoba, 2020).

Situation actuelle

Le Manitoba se joint l’initiative pancanadienne visant à éliminer le cancer du col de l’utérus en passant au test de détection des VPH, la méthode principale de dépistage du cancer du col de l’utérus.
En mars 2022, le Manitoba a intégré le test réflexe de détection des VPH au parcours de dépistage du cancer du col de l’utérus. Tous les échantillons de test Pap qui répondent à certains critères font maintenant également l’objet d’un test de détection des VPH à haut risque de cancer. Les fournisseurs de soins de santé reçoivent des résultats cytologiques combinés au résultat du test de détection des VPH ainsi que des recommandations. Cette approche fait en sorte que les patientes qui bénéficieraient le plus d’une colposcopie soit aiguillées le plus rapidement possible.

_{* Le but du test réflexe de détection des VPH est de réduire le nombre de tests Pap de suivi ou de colposcopies inutiles. De façon générale, le test réflexe fait référence à un examen qui n’est effectué que si les résultats du test initial répondent à certains critères prédéterminés. Dans le cas des VPH, le test réflexe aurait lieu si les résultats cytologiques du test Pap initial se situaient en dehors des paramètres normaux ou étaient inconcluants. Le test réflexe de détection des VPH permet de détecter la présence d’ADN de plusieurs souches cancérigènes de VPH et peut être effectué à partir du même échantillon de cellules du col de l’utérus prélevé lors du test Pap initial.}

Nouveaux efforts

Un nouveau programme pilote envoie des tests de détection des VPH par autoprélèvement pour faciliter le dépistage du cancer du col de l’utérus à domicile par les femmes faisant l’objet d’un dépistage insuffisant au Manitoba.
Le test fécal immunochimique (TFi) a remplacé le test de recherche de sang occulte dans les selles au gaïac (RSOSg) en 2023.

Indicateur :

Proportion d’échantillons de tests Pap faisant l’objet d’un test de détection des VPH à haut risque de cancer

Étendre les modèles de soins

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients atteints de cancer admis dans un hôpital de soins de courte durée deux fois ou plus au cours des 30 derniers jours de leur vie pour recevoir des soins palliatifs ou chez lesquels on a commencé des soins palliatifs à tout moment pendant l’admission
22,9 % en 2019. 21,5 % en 2020.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Élaborer un modèle de soins palliatifs intégrés fondé sur des données probantes pour guider la prestation des services de soins palliatifs au Nouveau-Brunswick.

Situation actuelle

Les soins palliatifs améliorent la qualité de vie des personnes atteintes de maladies mettant leur vie en danger et celle de leur famille grâce à un dépistage, une évaluation et un soutien précoces. Il peut s’agir de la prise en charge de la douleur et des symptômes, et d’un soutien psychologique, social ou spirituel.
La stratégie provinciale en matière de soins palliatifs guide la planification et la mise en œuvre de services intégrés de soins palliatifs et de fin de vie au Nouveau-Brunswick. Elle a pour objectif de soutenir la prestation de soins centrés sur la personne et sur la famille dans tous les milieux de soins par une équipe interdisciplinaire et à domicile.
Des renseignements sur les services de soins palliatifs sont disponibles sur le site Web de Soutiens sociaux NB.

Nouveaux efforts

Des travaux sont en cours pour élaborer et mettre en œuvre ce qui suit :

- Modèle de centres de soins palliatifs communautaires intégrés;
- Modèle de prestataires de soins palliatifs intégrés (pour les médecins de famille, les infirmières praticiennes et les médecins en soins palliatifs) pour fournir des soins dans tous les milieux;
- Outils d’évaluation et de suivi normalisés à utiliser dans tous les milieux de soins.

Indicateur :

Étendre les modèles de soins

Où nous en sommes aujourd’hui

Les données relatives à l’indicateur ne sont pas disponibles pour le moment.

Notre objectif

Permettre le suivi électronique systématique des patients atteints de cancer à l’aide des résultats déclarés par le patient (RDP) afin d'identifier rapidement la détresse chez les patients, d'améliorer la communication entre les patients et les cliniciens, de produire de meilleurs résultats cliniques ainsi qu’assurer une meilleure qualité de vie, la satisfaction des patients et de manière générale, la survie.
Donner aux patients atteints de cancer les moyens de signaler à leur équipe soignante les symptômes liés au traitement à l’aide d’une méthode électronique normalisée, dans le confort de leur domicile.
Intégrer les résultats déclarés par le patient atteint de cancer à son dossier clinique afin d’en faciliter l’examen par les équipes de soins multidisciplinaires.
Permettre l'analyse de mégadonnées qui combinent les données liées aux RDP électroniques et les données de traitement clinique.
Le projet de transformation de l'oncologie a étendu l'utilisation de Noona® à l'ensemble du programme de lutte contre le cancer, et cible tous les patients des services de traitement général, de radio-oncologie, d'hématologie et de gynécologie oncologique. Noona® améliore la communication entre les patients atteints de cancer et leurs équipes soignantes | Nova Scotia Health Authority (nshealth.ca)

Situation actuelle

Grâce à Noona®, les patients recevant des soins contre le cancer peuvent consulter leurs rendez-vous d'oncologie, recevoir des rappels de rendez-vous et prendre connaissance des changements dans leurs rendez-vous sur leurs appareils personnels.
Noona® est intégré au système provincial d'information oncologique ARIA®, facilitant le flux de travail entre les membres de l'équipe de soins de santé et permettant la consolidation et l'analyse des données au sein d'une seule application.
Au cours des six premiers mois suivant le lancement de Noona, 3 099 patients s’y sont inscrits.
Le projet de démonstration du bien-fondé de la conception a indiqué une adoption prometteuse de Noona® avec des taux d'activation des patients élevés (82 % en moyenne), des taux de réponse élevés (80 % en moyenne) et des taux de satisfaction élevés chez les patients (95 % satisfaits ou très satisfaits).

Nouveaux efforts

Expansion du programme électronique Patients come first (les patients d’abord) pour y inclure les patients des services de traitement général, d’hématologie et de gynécologie oncologique.
Sensibilisation des patients auprès de l’ensemble des patients.
Présenter aux patients des outils électroniques de dépistage spécifiques aux tumeurs.
Utiliser davantage de matériel de sensibilisation propre au cancer et aux modalités de traitement, envoyé automatiquement aux patients par l’entremise de Noona®.
Faciliter la communication avec les patients à l’aide des fonctions de Noona® (comme le triage et les messages téléphoniques).
Améliorer la collaboration au sein de l'équipe de soins et le partage d'informations sur les résultats déclarés par les patients en temps voulu en optimisant les flux de travail des cliniques.
Définir et mettre en œuvre des exigences liées à la production de rapports sur les activités opérationnelles et la recherche en lien avec les résultats déclarés par les patients et l'utilisation de Noona®.

Indicateur :

Les données relatives à l’indicateur ne sont pas disponibles pour le moment.

Étendre les modèles de soins

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage du total des consommateurs de tabac (personnes ayant consommé du tabac dans les six derniers mois) ayant participé à un service d’abandon du tabac après avoir subi un dépistage à un centre de traitements ambulatoires contre le cancer de l’Île-du-Prince-Édouard entre le 1^er avril 2022 et le 31 mars 2023
Dans l'ensemble : 32,2 %. Moins de 65 ans : 30,7 %. 65 ans et plus : 33,3 %. Hommes : 33 %. Femmes : 31,3 %. Autre cancer : 28,1 %. Cancer du poumon : 42 %.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Réduire l’usage du tabac par les personnes atteintes de cancer traitées dans un centre de traitement ambulatoire contre le cancer.
Augmenter les taux d’abandon du tabagisme chez les personnes atteintes de cancer. L’abandon du tabagisme améliore les résultats des traitements chirurgicaux, de la chimiothérapie et de la radiothérapie.

Situation actuelle

Toutes les personnes atteintes de cancer se présentant au centre de traitement ambulatoire contre le cancer seront soumises à un dépistage visant à vérifier l’usage de tabac.
Les patients atteints de cancer soumis au dépistage et s’identifiant en tant que consommateurs de tabac participeront automatiquement à une consultation sur l’abandon et recevront un aiguillage vers le Programme d’abandon du tabac.
Les personnes ne voulant pas être inscrites au Programme d’abandon du tabac doivent exprimer explicitement leur refus d’y participer.
Les produits antitabagiques tels que la thérapie de remplacement de la nicotine (TRN) sous forme de timbres, de pastilles et de gommes sont fournis gratuitement et directement aux personnes atteintes de cancer pendant qu’elles poursuivent leur traitement contre le cancer. Les personnes qui préfèrent les médicaments oraux comme la varénicline et le bupropion sont aiguillées vers le Programme d’abandon du tabac de l’Île-du-Prince-Édouard.
Une fois qu’une personne a terminé son traitement contre le cancer, elle peut être aiguillée vers les services de soins primaires ou le Programme d’abandon du tabac de l’Île-du-Prince-Édouard pour obtenir un soutien supplémentaire.

Nouveaux efforts

L’évaluation continue de ce nouveau modèle de soins fournit de l’information sur les changements à apporter afin d’améliorer le programme.

Indicateur :

Étendre les modèles de soins

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de nouveaux patients atteints de cancer qui étaient des consommateurs actuels de tabac et qui ont été aiguillés vers le programme d’abandon du tabagisme
Ensemble : 37,8 % en 2020 et 41,8 % en 2021. Hommes : 37 % en 2020 et 45,7 % en 2021. Femmes : 38,6 % en 2020 et 38,1 % en 2021.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Accroître l’accès des patients atteints de cancer pour qu’ils reçoivent une aide à l’abandon du tabagisme.

Situation actuelle

Le programme d’abandon du tabagisme pour les patients atteints de cancer est proposé exclusivement par téléphone.
Le programme est accessible dans toutes les régions grâce à une équipe de huit prestataires de soins de santé répartis dans toute la province.
L’équipe est composée de pharmaciens, d’infirmières praticiennes et de médecins généralistes qui fournissent un counseling clinique sur l’abandon du tabagisme et des médicaments gratuits à cette fin.
La prise en charge des demandes d’aiguillage et l’observance du traitement se sont améliorées.

Nouveaux efforts

Le programme d’abandon du tabagisme utilisera un logiciel de visualisation des données pour analyser ses données et créer des tableaux de bord dans le but de cibler sa croissance.
Dans le cadre de leur formation universitaire, les étudiants en pharmacie participent à la mise en œuvre du programme d’abandon du tabagisme pour les patients atteints de cancer.
Le Health Accord for Newfoundland and Labrador (accord sur la santé pour Terre-Neuve-et-Labrador) travaille à l'élaboration d'une stratégie visant à augmenter la sensibilisation et à aborder les facteurs sociaux influençant la santé (déterminants sociaux de la santé) ainsi qu’à équilibrer les services communautaires (soins de santé primaires, soins aux aînés, soins sociaux) et les services hospitaliers.
Dans le cadre du Health Accord for Newfoundland and Labrador, la mise en œuvre des soins contre le cancer et d’une approche provinciale du bien-être est intégrée dans la transformation décennale du système de santé.
En 2023, le programme de lutte contre le cancer participera à une étude multicentrique visant à examiner l’efficacité clinique et le potentiel de mise en œuvre d’un programme multidimensionnel de réadaptation et d’exercice pour les survivants du cancer présentant des déficiences détectées liées au cancer.

Indicateur :

Pourcentage de nouveaux patients atteints de cancer qui étaient des consommateurs actuels de tabac et qui ont été aiguillés vers le programme d’abandon du tabagisme

Nos priorités

Priorité 1

Réduire le risque de cancer dans la population

Priorité 2

Diagnostiquer le cancer plus rapidement, avec exactitude et à un stade plus précoce

Priorité 3

Offrir des soins de grande qualité dans le cadre d’un système durable et de calibre mondial

Priorité 4

Éliminer les obstacles qui empêchent les gens d’obtenir les soins dont ils ont besoin

Priorité 5

Offrir de l’information et du soutien aux personnes atteintes de cancer, aux familles et aux aidants

Priorité 6

Des soins adaptés à la culture dispensés plus près du domicile

Priorité 7

Des soins contre le cancer propres aux peuples autochtones et déterminés par ces derniers

Priorité 8

Des recherches et des systèmes de données régis par les Premières Nations, les Inuits ou les Métis

Priorité 3 : Offrir des soins de grande qualité dans le cadre d’un système durable et de calibre mondial

Plus n’est pas toujours mieux lorsqu’il s’agit de traiter le cancer. Les soins doivent être fondés sur les meilleures données probantes ainsi que sur les valeurs et les préférences de chaque personne.

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