Journée mondiale contre le cancer : les Canadiens sont prêts à contribuer à la prévention du cancer

Un sondage mené à l’échelle nationale étudie les attitudes envers la recherche contre le cancer

TORONTO – Les Canadiens sont prêts à en faire davantage pour faire progresser la recherche contre le cancer. En effet, un sondage mené à l’échelle nationale, dont les résultats ont été publiés aujourd’hui, à la veille de la Journée mondiale contre le cancer, démontre que plus de la moitié de la population canadienne âgée de 35 à 69 ans croit que le cancer devrait être à l’avant-plan de la recherche dans le domaine de la santé. Les résultats du sondage indiquent toutefois que les Canadiens sont tout aussi nombreux à ignorer de quelle manière ils pourraient contribuer à la cause.  

Nous détenons la réponse et il ne suffit que d’une trentaine de minutes pour s’inscrire. En effet, le projet de partenariat canadien Espoir pour demain désire recruter 300 000 Canadiens âgés de 35 à 69 ans pour participer à une étude d’envergure. Celle-ci a pour objectif d’élucider certaines questions au sujet du cancer et d’autres maladies chroniques, telles que les maladies pulmonaires et le diabète. Dans le cadre de cette étude, les chercheurs suivront un large groupe de participants pendant de nombreuses années. Ils pourront ainsi explorer la façon dont les facteurs génétiques, environnementaux, sociétaux et comportementaux interagissent entre eux et contribuent au développement d’un cancer ou d’autres maladies chroniques.

« La recherche de ce genre est souvent ardue parce qu’elle est complexe et qu’elle exige du temps et des ressources considérables », a déclaré Dre Heather Bryant, M. D., vice-présidente à la lutte contre le cancer au Partenariat canadien contre le cancer. « En se joignant à cette étude d’envergure, les Canadiens contribuent à enrichir une banque de données sur la santé. Cette base de données nationale bénéficiera aux générations futures, puisqu’elle aidera les chercheurs à élucider des questions de première importance sur les causes du cancer et des maladies chroniques. »

Les participants à l’étude seront invités à divulguer de l’information au sujet de leur état de santé, de leurs habitudes de vie et de leur environnement. Ils pourraient également être appelés à fournir des échantillons biologiques, tels que des échantillons de sang ou d’urine, et des mesures physiques, telles que leur taille et leur poids. Les chercheurs suivront les participants pendant une longue période de temps de façon à recueillir des renseignements variés à partir desquels ils pourront constituer une riche base de données. Celle-ci leur permettra de mieux comprendre de quelle manière des facteurs interagissent et affectent la santé. Par ailleurs, cette étude est fort ambitieuse, car elle repose sur un laboratoire démographique considérable qui permettra de recueillir des résultats pendant plusieurs décennies.

« Comme de nombreuses autres personnes au Canada, j’ai personnellement été touchée par le cancer et j’ai souvent ressenti une sensation d’impuissance face à cette maladie dévastatrice », a déclaré Jan Duff, participante à l’étude. « En participant au projet de partenariat canadien Espoir pour demain, je sais que mon geste, bien qu’il soit simple, contribuera à faire progresser la recherche contre le cancer et à prémunir mes enfants et mes petits-enfants contre le risque de développer un cancer. »

La majorité des Canadiens désirent en faire davantage pour appuyer la recherche contre le cancer

Un sondage mené récemment par Opinion publique Angus Reid pour le compte du Partenariat canadien contre le cancer – dont les conclusions ont été publiées aujourd’hui pour souligner la Journée mondiale contre le cancer, le 4 février, – dévoile que le cancer affecte, directement ou indirectement, presque tous les Canadiens (91 %) âgées de 35 à 69 ans et que les trois quarts (74 %) craignent de développer un cancer au cours de leur vie. Bien que plus de la moitié des Canadiens ont l’impression qu’ils pourraient en faire davantage pour améliorer l’état de santé de leurs compatriotes (58 %), ils sont tout aussi nombreux à dire qu’ils ne savent pas ce qu’ils pourraient faire pour aider des personnes qui ont des problèmes de santé (54 %). Ils sont toutefois prêts (59 %) à consacrer plus de temps à des causes dans le domaine de la santé. Les Canadiens appartenant à ce groupe d’âge (55 %) ont désigné, parmi les dix choix proposés, le cancer comme étant la priorité de la recherche dans le domaine de la santé. Lorsqu’on leur a présenté le projet de partenariat canadien Espoir pour demain, 80% des répondants ont affirmé que la participation des Canadiens à ce genre d’étude était de toute première importance.

À propos de l’étude d’envergure sur le cancer et les maladies chroniques au Canada

Le projet de partenariat canadien Espoir pour demain regroupe cinq études régionales, soit Atlantic Path (provinces de l’Atlantique), BC Generations Project (Colombie-Britannique), CARTaGENE (Québec), Étude sur la santé Ontario et The Tomorrow Project (Alberta). Ces cohortes régionales relèvent des organismes partenaires responsables des cinq régions participantes, soit la BC Cancer Agency, l’Alberta Health Services-Cancer Care, l’Institut ontarien de recherche sur le cancer, de concert avec Action cancer Ontario, le projet CARTaGENE au Québec et Cancer Care Nova Scotia, de concert avec l’Université Dalhousie dans les provinces de l’Atlantique.

Le financement de cette étude comprend une contribution de 42 millions de dollars versée par le Partenariat canadien contre le cancer — une organisation indépendante, financée par le gouvernement fédéral, visant à accélérer l’intervention concernant la lutte contre le cancer pour l’ensemble des Canadiens — auxquels s’ajoutent des engagements régionaux de 57,1 millions de dollars.

Comment participer

Pour participer à la recherche contre le cancer et au projet de partenariat canadien Espoir pour demain, visitez www.espoirpourdemain.ca.

À propos du Partenariat canadien contre le cancer

Le Partenariat canadien contre le cancer est un organisme indépendant financé par le gouvernement fédéral dans le but d’accélérer la prise de mesures pour la lutte contre le cancer au Canada. Il rassemble des spécialistes du cancer, des représentants gouvernementaux, la Société canadienne du cancer, des personnes atteintes d’un cancer, des survivants et des membres de leur famille, par l’intermédiaire du Réseau canadien de lutte contre le cancer, afin de mettre en œuvre la première stratégie pancanadienne de lutte contre le cancer. Sa vision consiste à stimuler une approche ciblée qui aidera à prévenir le cancer, à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes d’un cancer, à réduire le risque de décès attribuables au cancer et à améliorer l’efficacité de la lutte contre le cancer au Canada. Pour en savoir davantage à propos du Partenariat et de la stratégie canadienne de lutte contre le cancer, visitez le site partenariatcontrelecancer.ca. Le Partenariat canadien contre le cancer est également l’instigateur du site vuesurlecancer.ca, une communauté virtuelle qui donne accès aux Canadiens à des renseignements, des ressources et des services au sujet du cancer.

À propos d’Opinion publique Angus Reid

La maison de sondage Opinion publique Angus Reid est dirigée par Angus Reid, Ph. D. Depuis plus de quarante ans, ce visionnaire pose des questions ayant pour objet de déterminer ce que les gens ressentent, ce qu’ils pensent et de quelle manière ils ont l’intention de voter. L’entreprise est dotée d’une équipe de professionnels talentueux et expérimentés qui détient une compréhension approfondie des questions internationales et effectue quotidiennement des recherches de par le monde pour le compte de grandes entreprises, de gouvernements, de chercheurs universitaires et d’organismes sans but lucratif.

Le sondage a été réalisé du 19 au 23 janvier 2011 par Opinion publique Angus Reid en collaboration avec le Partenariat canadien contre le cancer. Il a été effectué en ligne auprès de 1 002 Canadiens et Canadiennes âgés de 35 à 69 qui ont été recrutés au sein du bassin de recherche du forum en ligne d’Angus Reid. La marge d’erreur, qui détermine la variabilité de l’échantillonnage, est de plus ou moins 3,1 pour cent, 19 fois sur 20. Les résultats du sondage ont fait l’objet d’une pondération statistique qui tenait compte des données du Recensement de 2006 relativement à l’âge, au sexe, au lieu de résidence et au niveau d’éducation afin de s’assurer que l’échantillon était représentatif de l’ensemble de la population canadienne âgée de 35 à 69 ans.