Travailler pour ralentir l’incidence croissante des cas de cancer de la peau au Canada
Un nouveau rapport étudie les répercussions économiques du cancer de la peau et des programmes de prévention
30 juillet 2010
Un nouveau rapport du Partenariat, intitulé Fardeau économique du cancer de la peau au Canada : Situation actuelle et projections, étudie les cas de cancer de la peau, qu’ils soient mélaniques ou non, et évalue de quelle manière l’adoption d’un programme global de prévention du cancer pourrait contribuer à réduire le nombre de cas de cancer de la peau et de décès attribuables à ce type de cancer, ainsi que les coûts associés à cette maladie.
Le rapport souligne que le mélanome est responsable de la majorité des décès attribuables au cancer de la peau, même s’il ne représente qu’environ 4 % de l’ensemble des cas de cancer de la peau. Il révèle également que 4 600 cas de mélanome auraient été diagnostiqués au Canada en 2008.
Selon le rapport, le risque de développer un mélanome relève de plusieurs facteurs, dont l’exposition au soleil, la présence de môles, les antécédents familiaux et le teint de la peau (comme indicateur de la sensibilité de la peau). Une trop grande exposition aux rayons ultraviolets accroît les risques de développer une forme quelconque de cancer de la peau, particulièrement le mélanome. La lumière du soleil étant une source considérable de rayons ultraviolets, on considère que les coups de soleil contractés pendant l’enfance et l’exposition cumulative aux rayons solaires constituent des facteurs de risque propres à la maladie. La protection contre le soleil devrait donc figurer au premier plan des efforts de prévention primaire du cancer de la peau et d’allégement du fardeau économique qui en découle.
La distribution selon l’âge des personnes atteintes d’un mélanome est très variée. Alors que les personnes âgées de 80 ans ou plus sont celles qui en affichent la prévalence la plus élevée, il n’en est pas moins l’un des types de cancer les plus courants chez les adolescents et les jeunes adultes. Au Canada, le mélanome est le troisième type le plus courant de cancer chez les femmes âgées de 15 à 29 ans, et le quatrième type le plus courant de cancer chez les hommes appartenant au même groupe d’âge. On s’attend à ce que le vieillissement de la population au cours des prochaines décennies engendre une augmentation considérable du nombre total des cas de cancer de la peau, qu’ils soient mélaniques ou non, d’où l’importance que nous nous devons d’accorder aux programmes de prévention.
Le Comité national de prévention du cancer de la peau, un ancien comité du Groupe d’action pour la prévention primaire du Partenariat canadien contre le cancer, a parrainé le rapport Fardeau économique du cancer de la peau au Canada.