Rapport de 2010 sur le rendement du système de lutte contre le cancer

1 novembre 2010

Lisez ce rapport sur le système canadien de lutte contre le cancer, qui comprend les déterminants sociaux de la santé

Ce deuxième rapport du Partenariat s’appuie sur le premier, qui a été publié en 2009. Il représentait la première étape dans la création d’une approche systématique permettant de mesurer et de rendre compte de la qualité de la lutte contre le cancer ainsi que de la prestation des soins de santé au Canada.

Ce rapport de 2010 actualise les résultats liés aux indicateurs avec des données mises à jour, approfondit l’analyse sur les déterminants sociaux de la santé dans la mesure du possible et ajoute de nouveaux indicateurs, en particulier dans les domaines du diagnostic et du traitement. En 2009, les parties prenantes avaient identifié des lacunes en matière de rapport dans ces domaines.

Ce rapport de 2010, qui est le produit d’un effort de collaboration entre le Partenariat, Statistique Canada et les organismes provinciaux de lutte contre le cancer ou leurs équivalents, a été supervisé par le Groupe de travail pancanadien sur le rendement du système, où siègent des représentants de chacune des dix provinces.

Les indicateurs compris dans le rapport ainsi que leurs définitions ont été développés tout au long d’un processus consultatif de deux ans qui a mobilisé des détenteurs de connaissances et des intervenants de tous les coins du pays lors d’ateliers et de webinaires. Les données ont été recueillies auprès de Statistique Canada (le Registre canadien du cancer; l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes), des programmes provinciaux de dépistage et d’autres organisations de soins de santé. Pour les indicateurs relatifs au diagnostic au de traitement, les données ont été recueillies auprès de chacun des organismes provinciaux de lutte contre le cancer ou de leurs équivalents, en fonction de spécifications précises.

Ce rapport de 2010 présente des indicateurs relatifs à toutes les étapes de la lutte contre le cancer, de la prévention à la survie en passant par le dépistage et les soins de soutien. Il contient en outre deux sections consacrées à des thèmes particuliers :

• La section axée sur le cancer colorectal (CCR) rend compte des indicateurs concernant le dépistage, le diagnostic, le traitement et les résultats à long terme, pour créer une vue globale de la performance du système canadien de lutte contre le cancer pour ce type de cancer.
• La section axée sur la radiothérapie présente des indicateurs sur la capacité, l’utilisation, les temps d’attente et la concordance avec les lignes directrices, afin de fournir un portrait général de la radiothérapie à l’échelle du Canada.

Faits saillants de ce rapport de 2010

• La recherche montre que le risque de cancer peut être modifié par le mode de vie.
• Les données reflètent une baisse progressive des taux de tabagisme au Canada.
• Les taux de dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus sont demeurés élevés et relativement stables avec le temps. En 2010, toutes les provinces ont annoncé la création ou l’élaboration de programmes de dépistage du cancer colorectal.
• Lorsque les patients reçoivent un diagnostic de cancer, cela marque leur entrée dans la phase de traitement. À l’heure actuelle, la mesure du rendement du diagnostic est limitée. Ce rapport traite des indicateurs de diagnostic sélectionnés pour faire l’objet des prochains rapports.
• La participation des enfants et des jeunes aux essais cliniques était sensiblement plus élevée que celle des adultes. Les cancers pédiatriques ne représentent toutefois qu’environ 1 % de tous les cas de cancer.
• L’un des indicateurs recommande l’administration d’une radiothérapie adjuvante pour les patientes atteintes des stades I et II du cancer du sein qui reçoivent une chirurgie mammaire conservatrice.
• Une enquête a révélé que les provinces en sont à différentes étapes de la mise en œuvre du dépistage de la détresse. Deux organismes suivent l’évaluation des symptômes pour au moins une partie de leurs patients. Cependant, de nombreux organismes provinciaux de lutte contre le cancer n’ont pas mis en place de dépistage pour l’évaluation des symptômes et la prise en charge de la détresse.

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