Rapport de 2014 sur le rendement du système de lutte contre le cancer
21 mai 2014
Apprenez-en davantage sur les taux de dépistage du cancer colorectal, les enquêtes sur la satisfaction des patients, les temps d’attente après avoir reçu des résultats anormaux, et plus encore
Le rapport de 2014 est le cinquième rapport du Partenariat examinant le rendement du système canadien de lutte contre le cancer. Ce rapport présente des indicateurs qui mesurent le rendement et montre les tendances ainsi que les modèles pour apporter des améliorations.
Les conclusions de ce rapport, élaborées en étroite collaboration avec nos partenaires provinciaux et nationaux, fournissent un examen national complet de plus de 30 indicateurs de soins contre le cancer au sein de huit domaines : la prévention, le dépistage, le diagnostic, le traitement, les résultats à long terme, l’approche axée sur la personne, la recherche et l’efficience du système.
Faits saillants de ce rapport de 2014
- Les patients atteints de cancer âgés de plus de 70 ans étaient moins susceptibles que leurs homologues plus jeunes de recevoir les traitements de radiothérapie et de chimiothérapie recommandés dans les lignes directrices.
- Le rapport révèle que les résultats à long terme s’améliorent pour les hommes atteints d’un cancer du poumon ou du pancréas, et que les taux de survie relative à cinq ans se sont améliorés pour les cancers du sein, de la prostate et colorectal.
- En seulement quatre ans, les taux de dépistage du cancer colorectal ont augmenté partout au Canada, allant de 28,3 % au Québec à 59,2 % au Manitoba en 2012.
- Un manque d’accès aux services de soins de soutien peut accroître la détresse des patients atteints de cancer et entraver leur capacité à s’adapter aux changements qui peuvent accompagner un diagnostic de cancer. Les enquêtes sur la satisfaction montrent que les scores les plus bas sont liés au manque de soutien émotionnel perçu par un patient.
- Les cancers du sein sont détectés, et traités, à des stades plus précoces. Des indicateurs utilisant des données récentes confirment que la majorité des cas de cancer du sein sont détectés à des stades relativement précoces : moins de 5 % des patientes ont reçu un diagnostic de stade IV (cancer métastatique) en 2010 et en 2011.
- Les délais de résolution d’une anomalie décelée au dépistage visant à déterminer si un patient a effectivement un cancer, sont encore trop longs pour les cancers du sein et colorectal.
- Les nouvelles sur les temps d’attente pour recevoir un traitement de radiothérapie sont plus encourageantes. Neuf des 10 provinces ont indiqué qu’en 2012, elles avaient atteint la cible nationale de fournir une radiothérapie à au moins 90 % des patients dans les 28 jours suivant le moment où ils étaient prêts à être traités.
- Il y a une diminution surprenante de l’utilisation de la chimiothérapie postopératoire pour le cancer du poumon.
- Le système de soins contre le cancer ne parvient pas à répondre aux besoins émotionnels des patients, qui font face à une multitude de défis physiques, psychologiques et pratiques. De 19 % à 31 % des patients ont donné une note négative au soutien émotionnel qu’ils ont reçu dans le cadre de leurs soins contre le cancer.
- De 2005 à 2009, environ 65 % à 71 % des décès attribuables au cancer au Canada sont survenus à l’hôpital plutôt qu’à domicile.
- Le financement n’est pas consacré de manière proportionnelle aux cancers dont le fardeau est le plus lourd en termes de fréquence et de décès.
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