Dépistage du cancer du sein au Canada : 2021-2022

C.-B. 

Une campagne sur les médias sociaux précisant les mesures de sécurité en place dans les centres se poursuit, ces renseignements étant également inclus dans les lettres d’invitation à un nouveau rendez-vous.

Alb. 

Le programme a accru son recours à des outils électroniques pour le triage des patientes et a limité les contacts directs et le temps passé en face à face.

Sask. 

Les capacités de mammographie ont fluctué au fil des différentes vagues de la pandémie. Le programme est désormais en mesure d’inscrire les clientes directement à partir de leur véhicule, afin de réduire les contacts directs au sein des centres de dépistage. Il a également recours à son unité mobile, en vue de contribuer à réduire les retards accumulés.

Ont. 

Au printemps 2020, le ministère de la Santé de l’Ontario a interrompu tous les services de santé non essentiels du fait de la COVID-19. Cela a notamment entraîné une pause dans l’envoi des lettres d’invitation initiale et d’invitation à un nouveau rendez-vous, qui a graduellement repris en décembre 2020. Depuis cette date, Action Cancer Ontario de Santé Ontario surveille les tendances concernant le dépistage et fournit, au besoin, un soutien aux programmes régionaux de cancérologie (PRC). Un certain nombre d’outils ont été élaborés et fournis aux radiologistes, aux fournisseurs de soins primaires (FSP) ainsi qu’aux différents centres du Programme ontarien de dépistage du cancer du sein (PODCS); il s’agit notamment :

• D’un outil régional de surveillance de la COVID-19 et de planification, partagé avec les PRC sur une base mensuelle, permettant aux fournisseurs de soins de santé (FSS) et aux administrateurs de suivre le nombre de mammographies du PODCS et d’IRM du PODCS – Risque élevé de dépistage du cancer du sein, ainsi que le nombre d’examens de dépistage du PODCS avec un diagnostic en attente, à l’échelon régional et à l’échelon de chacun des centres. Cet outil offre également la possibilité d’estimer, à n’importe quel moment, le volume des mammographies de dépistage du PODCS en retard et le temps de rattrapage nécessaire, pour une région donnée ou pour un centre particulier, sur la base de données régionales, par exemple relatives à la capacité.
• De fiches-conseils à l’appui du processus de prise de décision concernant la reprise graduelle du dépistage du cancer du sein du PODCS et de l’évaluation des services sur les centres.
• De fiches-conseils pour les FSP, afin de les assister dans le cadre de la reprise du dépistage des cancers du sein, du col de l’utérus et colorectal, dans le cadre du PODCS, du Programme ontarien de dépistage du cancer du col de l’utérus et de ContrôleCancerColorectal, durant la pandémie.
• D’un document d’orientation sur l’adénopathie axillaire, après la vaccination contre la COVID-19, et sur le dépistage du cancer du sein, à l’intention des centres du PODCS.
• D’un document d’orientation à l’intention des centres d’imagerie médicale sur les adénopathies liées à la vaccination contre la COVID-19.
• D’un document d’orientation à l’intention des FSP sur la prise en charge des adénopathies liées à la vaccination chez leurs patientes.

Pour s’adapter aux besoins des participantes qui n’ont pas pu avoir un rendez-vous de dépistage lorsqu’elles avaient 74 ans et qui ont maintenant 75 ans, Action Cancer Ontario de Santé Ontario a temporairement suspendu le besoin d’un aiguillage par un FSP en vue de passer une mammographie, pour les participantes au PODCS, si elles atteignent 75 ans au cours des années civiles 2020 ou 2021. Le programme a également élaboré une trousse pour les médias avec différents contenus (par exemple, des messages clés, des scripts d’appels automatisés, une fiche d’information sur le programme, etc.), en vue de soutenir les campagnes régionales de sensibilisation du public.

Qc 

Le programme réalise régulièrement des enquêtes d’évaluation de l’accès au dépistage et aux examens de suivi plus poussés, mesurant le nombre d’examens, la longueur des listes d’attente et les délais pour la plupart de ces examens, qu’il s’agisse de mammographies, d’échographies ou de biopsies, et ce, pour chacun des centres du programme.

N.-É. 

Le nombre d’examens de dépistage a notablement diminué alors que la pandémie était la plus intense. Le programme a introduit un nouveau processus consistant à rallonger la durée prévue pour les examens de dépistage du cancer du sein, afin de permettre un nettoyage approprié de l’équipement entre deux patientes.

Î.-P.-É. 

Le programme a été suspendu durant la première éclosion pandémique de COVID-19. Cette interruption, ayant débouché sur des délais d’attente et des retards en matière de dépistage, a duré de mars à fin mai 2020. Lorsque le programme a repris, il a collaboré avec les insulaires pour trouver des solutions à l’accumulation des rendez-vous en retard, notamment grâce à des horaires d’ouverture étendus, y compris en soirée et durant les fins de semaine. Le nombre de rendez-vous n’a recommencé à augmenter que progressivement, permettant de maintenir la distanciation sociale et les protocoles de nettoyage. S’il est vrai que certaines personnes avaient une appréhension sur le fait de se rendre à un rendez-vous à l’hôpital, il semblerait que les niveaux de confort à cet égard se soient améliorés.

T.-N.-L. 

Le programme a déployé un nouveau système informatique durant la pandémie disposant d’une intégration en temps réel avec le registre provincial de la clientèle et les dossiers de santé électronique provinciaux. Dans ce cadre, les personnes participant au programme reçoivent la date et l’heure de leur prochain rendez-vous en même temps que les résultats de leur dernier rendez-vous. Le programme est également capable de déterminer les personnes ayant changé leurs habitudes en matière de dépistage durant la pandémie. Il est ainsi prévu d’offrir, de manière proactive, des dates et des heures de rendez-vous aux personnes ne s’étant pas rendues à un examen de dépistage planifié.