Taux de détection de cancers postérieurement au dépistage

Pourquoi est-ce important? Cet indicateur donne un aperçu de la sensibilité du dépistage par mammographie et de la durabilité des activités et des efforts de dépistage. Les cancers détectés postérieurement au dépistage sont des cancers détectés pendant l’intervalle de dépistage, c’est-à-dire entre un dépistage systématique par mammographie et le rendez-vous de dépistage suivant. Cela peut inclure des cancers qui n’ont pas été détectés lors du dépistage et de nouveaux cancers apparus pendant l’intervalle de dépistage. Avoir un faible taux de cancers détectés postérieurement au dépistage est idéal si l’on veut que les programmes de dépistage réussissent à atteindre la réduction attendue de la mortalité par cancer du sein.

Définition de l’indicateur : Nombre de cancers du sein (CCIS et infiltrants) détectés après un épisode de dépistage du cancer du sein ayant donné des résultats normaux ou de tumeurs bénignes (non cancéreuses) pour 10 000 dépistages.

Cible : Pas de cible

Période de mesure : Les années de dépistage du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2018 sont utilisées pour cet indicateur, afin de laisser suffisamment de temps pour le suivi et le diagnostic.

Calcul de l’indicateur :

  • Numérateur : Nombre de cancers du sein infiltrants ou de CCIS détectés dans chacun des intervalles de suivi (0 à 12 mois, > 12 mois à 24 mois et > 24 mois à 36 mois)
  • Dénominateur : Nombre de mammographies de dépistage avec des résultats normaux ou de tumeurs bénignes au cours de la période de mesure

Autres considérations : L’interprétation de cet indicateur dépend de facteurs comme le taux de rappel pour anomalie, l’intervalle de dépistage recommandé, le taux d’incidence sous-jacent, l’âge, le dépistage opportuniste et l’intervalle diagnostique.

Taux de cancers du sein diagnostiqués postérieurement au dépistage (pour 10 000 dépistages) chez les personnes âgées de 50 à 74 ans ayant subi un dépistage dans le cadre d’un programme de dépistage par mammographie, par territoire de compétence – année de dépistage 2017-2018


Man., N.-B. et Î.-P.-É : Les données sur le CCIS et le cancer du sein infiltrant ont été combinées pour éviter la divulgation résiduelle de petits nombres.
Tableau de données et notes de bas de page

Les taux de cancers du sein détectés postérieurement au dépistage pour les CCIS et les cancers infiltrants ont été combinés pour le Manitoba, le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard, mais non pour la Colombie-Britannique et l’Ontario.

Au Manitoba, au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard, le taux de détection de cancers postérieurement au dépistage le plus élevé a été observé au cours de l’intervalle de suivi > 12 mois à 24 mois, allant de 8,2 pour 10 000 dépistages à 11,5 pour 10 000 dépistages.

En Colombie-Britannique et en Ontario, le taux de cancers infiltrants détectés postérieurement au dépistage était supérieur à celui des CCIS dans tous les intervalles de suivi. Le taux de cancers infiltrants détectés postérieurement au dépistage en Colombie-Britannique et en Ontario pour l’intervalle de suivi > 12 mois à 24 mois était respectivement de 8,3 et 8,6 pour 10 000 dépistages.