Principaux points à prendre en considération

Il existe des variations dans les résultats des indicateurs entre les programmes de dépistage du cancer du sein des différents territoires de compétence du Canada. Bien que plusieurs succès aient été signalés pour l’ensemble des programmes, les données mettent également en évidence des occasions d’amélioration.

  • Dans l’ensemble, les programmes de dépistage du cancer du sein continuent de déployer des efforts importants pour améliorer la qualité et la prestation des services de dépistage suite aux défis présentés par la pandémie de COVID-19. L’incidence de la pandémie de COVID-19 sur le dépistage du cancer du sein a été considérable, augmentant les disparités existantes. Les données actuelles sont limitées dans leur capacité à fournir un aperçu de la nature de ces disparités. La pandémie a eu des répercussions notables sur les taux de participation au dépistage dans tous les territoires de compétence, ce qui constitue un revers pour atteindre la cible nationale de 70 %. Les territoires de compétence continuent de mettre en œuvre des stratégies adaptées à l’ensemble de la population pour rétablir les quantités de dépistage après la pandémie et atteindre les populations mal desservies. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter l’analyse de l’environnement Dépistage du cancer du sein au Canada : 2021-2022. La Stratégie pancanadienne de données sur le cancer (SPDC) a fixé comme priorité clé de garantir la disponibilité de données de qualité élevée, en vue de mieux comprendre les disparités entre les territoires de compétence.
  • Le taux de rappel pour anomalie dépasse toujours l’objectif et continue d’être un domaine d’optimisation des programmes dans tous les territoires de compétence. Le recours aux stratégies décrites dans le Cadre d’action pancanadien pour optimiser les taux de rappel pour anomalie dans le dépistage du cancer du sein permettra aux programmes de dépistage d’optimiser leurs taux de rappel pour anomalie, réduisant ainsi potentiellement les méfaits associés au surdépistage et aux analyses de suivi inutiles.
  • On observe une amélioration de la valeur prédictive positive dans tout le pays, la plupart des territoires de compétence atteignant la cible (> 6 %) pour les dépistages subséquents, ce qui suggère que les analyses de dépistage ont une plus grande probabilité de détecter véritablement la maladie. Des améliorations sont encore possibles pour atteindre la cible, pour les dépistages initiaux.
  • Les délais d’attente pour un diagnostic définitif variaient selon les territoires de compétence. La plupart des territoires de compétence n’ont pas atteint la cible nationale concernant le pourcentage de personnes recevant un diagnostic définitif dans un délai de cinq ou sept semaines (selon qu’une biopsie était nécessaire ou non). Les résultats observés pourraient être en partie attribués aux interruptions des services de dépistage et de diagnostic découlant de la pandémie de COVID-19.
  • Tous les territoires de compétence ont atteint la cible en matière de taux de détection de cancers pour les dépistages initiaux et subséquents.

La surveillance et l’évaluation d’indicateurs communs à l’échelle du système pancanadien nous permettent de mieux comprendre comment les programmes de dépistage provinciaux et territoriaux répondent aux besoins de la population cible, mettent en œuvre des stratégies d’amélioration de l’accès pour les populations mal desservies et vont de l’avant en innovant après la pandémie de COVID-19.