La voie du rétablissement : le cancer à l’ère de la COVID-19

Les emplois vacants ne sont pas pourvus

Le plus grand défi pour les professionnels de la santé est peut-être le simple fait qu’il y a plus à faire, mais avec moins de personnel. Le manque actuel de personnel et la régularité des heures supplémentaires, ainsi que les difficultés à recruter et à maintenir en poste des personnes dans certaines professions médicales pendant la pandémie, augmentent la pression sur un système déjà mis à rude épreuve.

Au troisième trimestre de 2021, près de 13 % de tous les postes vacants au Canada se trouvaient dans le secteur de la santé et de l’assistance sociale¹. Le nombre total de postes vacants dans ce secteur a grimpé de 79 % entre le troisième trimestre de 2019 et le troisième trimestre de 2021¹. Les trois professions du secteur dont le nombre de postes vacants a le plus augmenté au cours de cette période de deux ans sont toutes liées aux soins infirmiers² :

Des tendances similaires touchent d’autres postes, pour lesquelles on observe une augmentation des postes vacants pour les médecins spécialistes et les prestataires de soins primaires paramédicaux (p. ex. les infirmières praticiennes, les auxiliaires médicaux)³.

Les employeurs du secteur de la santé mettent également plus de temps à pourvoir les postes vacants. Au premier trimestre de 2021, pour les infirmières autorisées et les infirmières psychiatriques autorisées, la moitié des postes ouverts étaient vacants depuis 90 jours ou plus¹.