Dépistage primaire par détection du VPH et suivi des résultats anormaux
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Équité et accès au dépistage primaire par détection du VPH
Certains groupes sont, historiquement, mal desservis par les programmes de dépistage, l’augmentation de la participation de ces groupes constituant l’un des moyens les plus efficaces de réduire l’incidence du cancer du col de l’utérus. Une attention particulière doit être accordée à la promotion de l’adoption du dépistage du cancer du col de l’utérus par les groupes suivants :
- Premières Nations, Inuits et Métis;
- Personnes vivant dans des collectivités rurales et éloignées;
- Personnes à faible revenu et personnes au chômage de longue durée;
- Personnes ayant diverses identités de genre;
- Immigrantes récentes;
- Survivantes de viol et d’abus sexuels;
- Personnes ayant des besoins spéciaux (par exemple, celles ayant un handicap physique, intellectuel ou psychosocial);
- Personnes âgées.
Bien que le parcours de dépistage ne change pas, la prestation du programme peut être adaptée pour répondre aux besoins de l’un de ces groupes. Par exemple, l’Australie est dotée de programmes de santé, à l’échelon des États et des territoires, ciblant les autochtones et les insulaires du détroit de Torres, dirigés par des infirmières et intégrant des agentes de liaison communautaires, qui reflètent les valeurs et les croyances culturelles de ces groupes.
Les pays examinés dans le cadre de la présente analyse de l’environnement ont amélioré la participation aux programmes de dépistage organisé du cancer du col de l’utérus en dialoguant avec les groupes ayant des taux de dépistage plus faibles que l’ensemble de la population, en menant des recherches pour mieux comprendre leurs besoins, et en élaborant du matériel et des approches qui leur soient propres.
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