Dépistage primaire par détection du VPH et suivi des résultats anormaux
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Types de tests
Le processus de dépistage primaire et de triage fait appel à différents types de tests. Les quatre plus courants sont le génotypage partiel du VPH, la cytologie en milieu liquide, l’immunocoloration avec les biomarqueurs P16-Ki67 et la méthylation de l’ADN.
Génotypage partiel du VPH
Ce test permet de déterminer la présence du VPH et son type. Principalement utilisé pour le dépistage primaire, il peut également être utilisé pour le triage. Le génotypage partiel des VPH 16 et 18 permet de détecter les souches associées aux risques de cancer les plus élevés. L’Australie utilise ce type de test.
Cytologie en milieu liquide
Ce test détecte les cellules du col de l’utérus anormales ou potentiellement anormales. Il est utilisé pour le triage dans les programmes de dépistage primaire par détection du VPH. La cytologie est associée à la plus grande quantité de données de suivi historiques, mais ne peut pas être utilisée pour le triage avec les échantillons prélevés par les patientes. L’Australie, la Finlande, le Royaume-Uni et les Pays-Bas utilisent tous la cytologie pour trier les participantes au dépistage ayant obtenu un résultat positif à la détection du VPH.
Immunocoloration avec les biomarqueurs P16-Ki67
Ce test mesure une protéine cellulaire liée à l’activité de l’oncogène E7 du VPH. Il est principalement utilisé pour le triage dans les programmes de dépistage primaire par détection du VPH, et améliore la stratification des risques. Il peut permettre de distinguer, de manière plus précise, les infections transitoires au VPH et celles présentant un risque plus important d’évolution vers un cancer. L’immunocoloration P16-Ki67 offre une spécificité élevée, lorsqu’elle est associée au génotypage des VPH 16 ou 18, mais n’est pas encore rentable sur le plan économique.
Méthylation de l’ADN
Il s’agit d’un test moléculaire lié à l’apparition de tumeurs malignes. Cette méthode est utilisée pour le triage dans les programmes de dépistage primaire par détection du VPH. Elle ne nécessite pas la préservation des cellules intactes et peut donc être mis en œuvre dans le cadre d’un autoprélèvement. Elle peut être utilisée conjointement avec le génotypage des VPH 16 ou 18, comme solution de rechange à l’utilisation combinée de la cytologie et du génotypage des VPH 16 ou 18.
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